Le système Coca-Cola confirme son poids dans l’économie marocaine. Une étude d’impact socio-économique dévoile que ses activités ont généré, en 2024, l’équivalent de 724 millions de dollars de valeur ajoutée, tout en soutenant plus de 37 000 emplois à travers le pays.
Commandée par Coca-Cola et réalisée par le cabinet international Steward Redqueen, cette analyse sera présentée officiellement à l’occasion de l’inauguration de deux nouvelles lignes de production sur le site d’Equatorial Coca-Cola Bottling Company (ECCBC), à Casablanca. Elle met en lumière l’ampleur de l’empreinte du groupe sur le tissu économique national.
En combinant les effets directs, indirects et induits, l’étude estime que chaque emploi créé en interne en génère quinze supplémentaires dans l’écosystème de Coca-Cola. Sur les 37 000 postes soutenus, un peu plus de 2 200 sont directement liés au système lui-même. Les autres se répartissent dans un réseau de partenaires, fournisseurs, distributeurs ou détaillants.
Les achats réalisés localement représentent, à eux seuls, 302 millions de dollars en 2024. Ils concernent aussi bien le sucre, les emballages, le transport que les services, confirmant l’ancrage industriel du groupe au Maroc. « Notre activité est intimement liée aux communautés locales », affirme Farid Benchekroun, directeur général d’ECCBC Maroc, en soulignant l’engagement de Coca-Cola en faveur de la création d’opportunités économiques durables.
Pour Charbel El-Beyrouthy, directeur général de The Coca-Cola Company au Maroc, le Royaume figure parmi les marchés les plus stratégiques de la région. L’entreprise y renforce régulièrement ses investissements, comme l’illustre l’acquisition récente d’Atlas Bottling Company. « Notre vocation est de générer un impact positif, notamment à travers le soutien à l’entrepreneuriat et la résilience des communautés locales », précise-t-il.
L’étude va au-delà des chiffres pour illustrer le rôle structurant de Coca-Cola dans le développement de filières complètes, de l’agriculture à la distribution. Elle souligne aussi l’implication du groupe dans des programmes comme l’Africa Water Stewardship, déployé dans 20 pays africains. Près de 25 millions de dollars seront investis à l’horizon 2030 pour renforcer la sécurité hydrique, améliorer l’accès à l’eau potable et favoriser l’adaptation climatique des territoires.
En retraçant la chaîne de valeur, de la production agricole à la consommation, le rapport met en évidence l’influence de Coca-Cola sur de multiples segments de l’économie nationale. « Ce n’est pas seulement une question de chiffres. C’est tout un écosystème qui repose sur des collaborations locales solides et sur une vision à long terme », conclut Teodora Nenova, directrice associée chez Steward Redqueen.