En cette Journée de la Terre, Bank of Africa marque un tournant stratégique en rejoignant l’alliance africaine pour le capital naturel (ANCA), devenant ainsi la première institution financière du Maroc et de la région MENA à intégrer cette plateforme panafricaine.
Portée par la vision de son président Othman Benjelloun, cette adhésion confirme l’engagement de la banque en faveur de la finance durable, à l’heure où les enjeux liés à la nature, au climat et à la biodiversité redéfinissent les priorités économiques et financières du continent.
Fondée en 2022 par la commission économique des Nations unies pour l’Afrique en partenariat avec FSD Africa, l’ANCA agit comme un catalyseur régional pour intégrer les risques et opportunités liés à la nature dans les stratégies des institutions financières africaines. Objectif : bâtir un modèle économique « nature-positive » pour l’Afrique.
Bank of Africa ne débute pas son engagement. Depuis 2015, elle développe des produits financiers favorisant l’efficacité énergétique, la gestion durable de l’eau ou encore l’économie circulaire. Le groupe a également intégré les critères environnementaux, sociaux et climatiques (ESG) dans la gestion de ses portefeuilles, renforçant ainsi son rôle de pionnier au sein du système bancaire marocain.
Cette dynamique est soutenue par des initiatives structurantes, notamment les actions de la fondation BMCE Bank pour l’éducation et l’environnement, et par des certifications ISO obtenues pour ses systèmes de management environnemental et énergétique — une première dans le secteur.
À travers cette alliance, Bank of Africa entend renforcer sa contribution à une croissance plus inclusive, durable et résiliente. « Rejoindre l’ANCA, c’est s’inscrire dans une démarche d’action concrète pour l’Afrique », a affirmé Brahim Benjelloun-Touimi, administrateur directeur général. Le partenariat vise aussi à soutenir l’inclusion financière et l’entrepreneuriat, deux leviers majeurs de développement pour le continent.
Avec cette initiative, la banque réaffirme sa volonté d’être un acteur clé de la transformation verte de l’économie africaine, à l’heure où la reconnaissance du capital naturel devient un impératif global.