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mardi 1 juillet 2025

Wafacash teste ses idées avec des cerveaux venus de Harvard

Ils sont venus de Boston pour découvrir Casablanca, mais pas en touristes. Pendant une semaine, une poignée d’étudiants de la Harvard Business School s’est immergée dans le quotidien de Wafacash, partenaire marocain du programme FIELD Global Capstone. Dans les bureaux de la filiale d’Attijariwafa bank, ces futurs diplômés en gestion n’ont pas seulement écouté des présentations PowerPoint. Ils ont travaillé sur le terrain, interrogé des clients, présenté leurs recommandations à la direction, et planché sur des idées de services à développer.

Wafacash fait désormais partie des 156 entreprises sélectionnées dans le monde pour accueillir ces étudiants dans le cadre de ce module obligatoire, conçu pour leur faire affronter les réalités de l’entreprise, loin des salles de classe. Au total, plus de 900 participants sont répartis dans 14 pays. Une façon pour la prestigieuse école américaine de confronter ses étudiants à la diversité des environnements économiques mondiaux, et pour les entreprises partenaires d’ouvrir une fenêtre sur des approches venues d’ailleurs.

Pour Wafacash, l’occasion était double : partager son expérience d’acteur panafricain de la finance accessible, et faire réfléchir une équipe internationale à ses futurs leviers d’innovation. « Nous leur avons donné à voir le fonctionnement d’une société de services financiers implantée sur des marchés du Sud, et les enjeux spécifiques liés au Maroc », explique Abdesslam Bouirig, directeur général de Wafacash.

Les étudiants, eux, sont venus avec l’intention d’apprendre, mais aussi de proposer. Le programme les pousse à concevoir un produit ou un service concret, adapté au contexte local. De quoi tester leur capacité à travailler en équipe, à comprendre rapidement un environnement qu’ils découvrent, et à livrer une recommandation argumentée dans un laps de temps très court.

Le professeur Joe Fuller, qui supervise le programme à Harvard, insiste sur la réciprocité de cette collaboration. « Les étudiants en retirent énormément, mais nous espérons que les entreprises hôtes y trouvent elles aussi une vraie valeur. » Chez Wafacash, on affirme que c’est le cas.

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