L’Association Nationale des Cliniques Privées a réagi « avec surprise » à la déclaration du ministre de la Santé, Amine Tahraoui, qui a annoncé la fin des subventions d’investissement accordées aux établissements privés. Dans un communiqué officiel, l’organisation assure qu’aucune clinique membre n’a jamais perçu d’aides publiques, que ce soit pour son fonctionnement ou pour l’acquisition de matériel médical.
Regroupant la majorité des structures privées du Royaume, l’association affirme que cette position reflète la réalité du terrain. Elle invite le ministère à préciser les fondements juridiques de ces prétendues subventions et réclame la publication des textes encadrant ces aides, ainsi que la liste complète des bénéficiaires et les montants concernés. L’ANCP estime qu’une telle démarche serait nécessaire pour garantir la transparence vis-à-vis de l’opinion publique.
Les responsables de l’organisation redoutent que les propos du ministre ne sèment la confusion et nuisent à l’image du secteur privé, présenté à tort comme subventionné par l’État. Ils rappellent que les cliniques privées accueillent chaque année des milliers de patients, dans un cadre de soins où la qualité et la confiance demeurent essentielles. Selon eux, ces établissements contribuent pleinement au développement du système de santé national, en complément du service public.
