La Journée nationale de l’Industrie, organisée lundi à Rabat sous le signe du « Made in Morocco », a donné lieu à la signature de plusieurs conventions destinées à consolider la souveraineté industrielle du Royaume et à stimuler l’innovation dans les filières stratégiques.
Parmi les accords phares, figure une convention quadripartite entre les ministères de l’Industrie et de l’Investissement, la CGEM et l’Institut marocain de normalisation (IMANOR), visant à renforcer le label « Made in Morocco » et à mieux structurer sa promotion, tant à l’échelle nationale qu’à l’international.
Autre temps fort : le renouvellement du programme « Tatwir – R&D et Innovation », avec une enveloppe additionnelle de 900 millions de dirhams. Cette nouvelle phase élargit le dispositif de soutien aux start-ups et aux jeunes entreprises du secteur du gaming, jusque-là en marge des mécanismes publics d’appui à la recherche industrielle.
Dans le secteur des équipements, un contrat-programme a été conclu avec le Cluster MTA pour accompagner l’émergence d’une filière marocaine spécialisée dans la fabrication de machines et d’outils industriels. Ce partenariat associe le ministère de l’Industrie, le ministère du Budget, l’Agence nationale pour la promotion de la PME (ANPME) et les membres du cluster.
Le domaine pharmaceutique n’est pas en reste. Une convention multipartite a été signée pour favoriser la production locale des intrants, enjeu stratégique pour la sécurité sanitaire du pays. Elle associe les ministères de la Santé et de l’Industrie, la CGEM, l’Agence du médicament, les fédérations professionnelles du secteur, ainsi que des acteurs de la recherche et de l’innovation comme l’UM6P et INNOVX.
Enfin, un partenariat a été formalisé entre l’ONCF, le Cluster MTI, le centre CERIMME et le ministère de l’Industrie pour la création d’une plateforme technique dédiée au développement de l’industrie ferroviaire. Objectif : structurer un écosystème national autour de cette filière à forte valeur ajoutée.
