Le Maroc prévoit de consacrer plus de 78 milliards de dirhams à la mise en place d’un système de transport public propre, moderne et accessible d’ici 2029. Cette ambition a été présentée par Abdellatif Maâzouz, président du Conseil régional de Casablanca-Settat, lors d’un événement parallèle à la COP30 organisé à Belém, en Amazonie brésilienne.
Sur ce montant global, 11 milliards seront alloués à l’achat de 3.750 bus de nouvelle génération, tandis que 67 milliards financeront le développement des transports en site propre, tels que les tramways, les trains régionaux et le réseau express régional (RER).
Pour la région Casablanca-Settat, ces investissements s’inscrivent dans un effort massif déjà engagé. Près de 25 milliards de dirhams ont été mobilisés pour améliorer les infrastructures et les équipements de mobilité, soit environ 40 % du budget du Plan de développement régional actualisé.
Le modèle envisagé repose sur une combinaison structurante entre train et tramway, soutenue par la modernisation du réseau de bus et la mise en place d’une plateforme digitale multimodale. Cette dernière permettra de fluidifier les déplacements grâce à une gestion intelligente des flux et une information voyageur en temps réel.
L’élargissement du réseau routier, urbain et rural a par ailleurs permis de réduire les émissions polluantes, avec une amélioration mesurée de la qualité de l’air entre 2023 et 2025, selon les données des stations de contrôle régionales.
En présentant ces avancées, Abdellatif Maâzouz a réaffirmé l’engagement du Royaume à accélérer la transition vers une mobilité durable, en cohérence avec la Stratégie nationale bas carbone 2030 et la Charte nationale de mobilité durable 2035. Il a également rappelé l’importance de la coopération entre territoires africains pour faire émerger des modèles de développement inclusifs et résilients.
