La dernière campagne d’exportation de mandarines Nadorcott signe une avancée notable pour la filière marocaine. Cette variété tardive, sans pépins, prisée pour sa douceur et sa facilité d’épluchage, a vu ses volumes bondir de près de 44 %, atteignant 325.000 tonnes à l’export sur la saison 2024/25.
Cultivée dans les principales régions agrumicoles du Royaume — Souss-Massa, Marrakech, Berkane et Gharb — la Nadorcott séduit désormais plus de 3.000 producteurs. Une progression liée en grande partie à l’élargissement de l’accès à la licence de culture, jusqu’ici plus restreinte. Cette ouverture a favorisé une extension rapide des surfaces cultivées, dopant mécaniquement les volumes destinés aux marchés étrangers.
Dans un contexte de sécheresse persistante, la reprise des précipitations au cours de la dernière saison a joué un rôle décisif. Le retour des pluies a permis d’améliorer la qualité des fruits et les rendements à l’hectare, renforçant la compétitivité du produit sur les marchés internationaux. Pour Mohamed Saiidi, professionnel de la filière cité par le site FreshPlaza, « l’accès élargi à la Nadorcott et les pluies récentes expliquent largement cette performance ».
Les producteurs abordent désormais la prochaine campagne avec un certain optimisme. Les récentes pluies devraient encourager les décisions de plantation et contribuer à maintenir la dynamique d’export. La Nadorcott s’impose plus que jamais comme un atout majeur dans la stratégie agricole d’exportation du Maroc, au moment où les marchés recherchent des produits à forte valeur gustative, stables et adaptés aux exigences logistiques.





