Le Maroc améliore son positionnement dans la deuxième édition du rapport Business Ready publié lundi par la Banque mondiale. Avec un score agrégé de 63,44 sur 100, le Royaume se hisse au deuxième rang en Afrique et dans le monde arabe, gagnant ainsi un point par rapport à la première édition du rapport.
Le score du Maroc dépasse la moyenne mondiale, estimée à 60,11 points, ainsi que celles enregistrées par l’ensemble des pays africains (50,87) et arabes (58,31). L’édition 2025 du rapport élargit son champ d’analyse à 101 économies, contre 50 auparavant. Parmi elles, 60 % appartiennent à des catégories de revenu supérieur à celle du Maroc.
Ce rapport, qui remplace l’ancien Doing Business, évalue le climat des affaires autour de dix thématiques couvrant l’ensemble du cycle de vie des entreprises. Trois dimensions sont analysées pour chaque thématique : le cadre réglementaire, la qualité des services publics et l’efficacité opérationnelle. Les deux premiers sont établis sur la base de données recueillies auprès d’experts, le troisième repose sur les résultats de l’enquête Enterprise Survey menée en 2023.
Le Maroc affiche une progression sur les piliers réglementaire (70,06 points) et qualité des services publics (64,55 points). Cinq thématiques se démarquent : les services d’utilité publique (80,05), le commerce international (74,5), la création d’entreprise (73,95), l’implantation des sociétés (73,82) et les services financiers (68,24).
Le troisième pilier, lié à l’efficacité opérationnelle, enregistre toutefois une baisse (55,7 contre 59,66 dans la première édition). Cette contre-performance s’explique par l’élargissement de l’échantillon de pays analysés et par la réutilisation des mêmes données d’enquête qu’en 2023.
Dans l’ensemble, le rapport fait ressortir un positionnement jugé favorable pour le Maroc, avec des résultats supérieurs à la moyenne mondiale dans plusieurs domaines clés. Des avancées sont également notées en matière de concurrence et de règlement des litiges. Le rapport identifie néanmoins des axes d’amélioration, notamment sur le marché du travail et la gestion des difficultés des entreprises, deux volets jugés stratégiques pour stimuler l’investissement privé.




