Réunis à Casablanca le 11 juin, les acteurs clés du commerce extérieur ont fait le point sur la mise en œuvre du programme 2025-2027. À l’invitation du Secrétariat d’État chargé du Commerce Extérieur, les délégations régionales du ministère de l’Industrie et du Commerce, l’ASMEX, la CGEM et des représentants du secteur des assurances ont participé à cette réunion de suivi, conduite par Omar Hejira.
Ce rendez-vous s’inscrit dans la continuité du dispositif de pilotage du programme lancé officiellement le 28 mai sous l’égide du chef du gouvernement. À travers ce plan, le Maroc ambitionne de faire de l’export un levier de croissance et d’emploi, avec pour objectifs d’élargir chaque année la base des exportateurs de 400 entreprises, de générer 80 milliards de dirhams d’exportations supplémentaires et de créer 76 000 emplois à l’horizon 2027.
Le programme entend positionner l’entreprise exportatrice au cœur de la dynamique économique. Les premières étapes de mise en œuvre sont déjà franchies, avec des avancées tangibles. Douze bureaux régionaux dédiés au commerce extérieur ont vu le jour au sein des délégations du ministère. Leur mission : identifier les entreprises à potentiel, les soutenir dans leur parcours à l’international et animer des formations et sessions d’information.
Un autre chantier s’apprête à démarrer. Dès le 16 juin, un nouveau dispositif d’assurance complémentaire à l’export, développé avec la Société Centrale de Réassurance, entrera en service. Il vise à accompagner les entreprises sur de nouveaux marchés, en particulier en Afrique, conformément à la vision portée par le Roi Mohammed VI.
La même date marquera le lancement de la plateforme digitale “TijarIA”. Ce portail, accessible en continu, centralisera les ressources utiles aux professionnels et offrira un service d’assistance personnalisé grâce à l’intelligence artificielle.
En conclusion, Omar Hejira a salué l’implication de l’ensemble des partenaires et a appelé à renforcer la mobilisation pour garantir le succès de ce programme stratégique, censé jeter les bases d’un modèle d’exportation plus robuste, ouvert et équitable.
