La Confédération Générale des Entreprises du Maroc a salué l’accord récemment conclu entre le Maroc et l’Union européenne, le qualifiant d’étape clé dans la consolidation des liens économiques entre les deux partenaires. Pour la CGEM, ce nouveau cadre marque un tournant, à la fois sur le plan commercial et dans la reconnaissance du rôle stratégique des Provinces du Sud.
L’organisation patronale a exprimé sa satisfaction face à un texte qui garantit la continuité des flux d’exportation vers l’Europe, principal débouché pour les produits marocains. Elle souligne que cet accord, mené sous l’impulsion de S.M. le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, renforce l’ancrage du Maroc dans son partenariat euro-méditerranéen, tout en consacrant la place des territoires du Sud comme pôle d’investissement international.
Les entreprises opérant dans ces régions bénéficieront du maintien des conditions d’accès préférentiel au marché européen, notamment pour les produits agricoles et halieutiques. Un point que la CGEM considère comme essentiel, dans un contexte de compétition accrue. Cette reconnaissance consolide les efforts de développement entrepris dans le Sahara marocain, où les filières agroalimentaires, industrielles et énergétiques connaissent une montée en puissance continue.
L’accord devrait favoriser la création de valeur ajoutée locale et soutenir l’émergence de nouvelles chaînes dans les énergies renouvelables, domaine dans lequel le Maroc a acquis un savoir-faire reconnu. Il ouvre également la voie à des investissements plus massifs, susceptibles de générer des emplois durables et de renforcer l’intégration régionale.
Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Union européenne représentent déjà plus de 640 milliards de dirhams par an. Les seules exportations issues des Provinces du Sud dépassent les 200 000 tonnes de produits à destination de l’Europe, pour une valeur annuelle de plus de 6,4 milliards de dirhams. Environ 140 000 emplois seraient directement ou indirectement liés à ces activités.
La CGEM entend jouer un rôle actif dans la mise en œuvre de l’accord, à travers ses relais institutionnels à Bruxelles et son accompagnement des entreprises marocaines et étrangères. Elle affirme sa volonté de faire de ce partenariat un moteur de croissance partagée et de prospérité durable, au service du tissu économique national.