Le Maroc franchit une étape décisive dans sa transformation digitale. Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée à la transition numérique, vient d’annoncer le lancement d’un portail électronique centralisé, prévu pour le 14 février. Ce projet ambitieux regroupera plus de 600 services publics en ligne, révolutionnant ainsi les démarches administratives pour les citoyens et les entreprises.
Cet outil numérique se veut une réponse aux attentes croissantes en matière de simplification administrative. Longtemps critiquée pour sa complexité, l’administration marocaine s’apprête à offrir un accès rapide et efficace à des services essentiels, accessibles en quelques clics depuis n’importe quel support digital.
Dans son discours, la ministre a souligné l’importance de ce tournant : « Ce portail n’est pas qu’une avancée technologique, c’est une transformation structurelle qui vise à rapprocher les services publics des utilisateurs, tout en renforçant la transparence et l’efficacité. »
Avec 300 services dédiés au grand public, 200 orientés vers les entreprises et 100 réservés aux administrations, le portail entend couvrir un large spectre de besoins, allant des formalités personnelles aux procédures économiques plus complexes. Pour les particuliers, il s’agira notamment de pouvoir accéder plus simplement aux documents officiels tels que les certificats de naissance ou les permis de conduire. De leur côté, les entrepreneurs pourront gérer leurs démarches fiscales ou administratives sans devoir se déplacer physiquement.
Ce projet s’inscrit dans une vision plus large de développement numérique portée par le gouvernement. L’objectif : positionner le Maroc comme un leader régional en matière de gouvernance digitale, tout en modernisant les infrastructures administratives. Ce portail ne constitue que la première étape d’un vaste plan d’intégration progressive de nouvelles technologies et services numériques.
Par ailleurs, des actions de formation et d’accompagnement seront déployées afin de garantir une prise en main optimale par les différents utilisateurs. En facilitant l’accès à l’administration, cette initiative pourrait également contribuer à réduire la fracture numérique et améliorer l’inclusion sociale.
