Lors de l’édition 2024 de l’Africa Financial Summit, tenue en décembre à Casablanca, les responsables du secteur financier africain ont défini un agenda ambitieux visant à renforcer et moderniser la finance sur le continent. Frédéric Maury, Directeur Général Délégué d’AFIS, revient sur les priorités de ce programme et les enjeux actuels pour l’Afrique.
Selon lui, la modernisation du secteur financier est essentielle, non seulement pour renforcer les banques et les compagnies d’assurance africaines, mais surtout pour soutenir le financement des infrastructures, du secteur social et de projets structurants nécessaires au développement des pays africains.
Lors de l’édition 2024 de l’Africa Financial Summit, tenue en décembre à Casablanca, les responsables du secteur financier africain ont défini un agenda ambitieux visant à renforcer et moderniser la finance sur le continent. Frédéric Maury, Directeur Général Délégué d’AFIS, revient sur les priorités de ce programme et les enjeux actuels pour l’Afrique.
Selon lui, la modernisation du secteur financier est essentielle, non seulement pour renforcer les banques et les compagnies d’assurance africaines, mais surtout pour soutenir le financement des infrastructures, du secteur social et de projets structurants nécessaires au développement des pays africains.
L’édition 2024 a également mis en lumière de nouvelles dynamiques géopolitiques. Avec la montée du bilatéralisme à l’échelle mondiale et les changements dans les relations internationales, les pays africains doivent diversifier leurs partenaires. « La chance de l’Afrique est de s’être tournée depuis longtemps vers des régions comme la Chine ou, plus récemment, le Moyen-Orient, qui investit de plus en plus sur le continent », souligne M. Maury.
Un autre enjeu crucial est la mobilisation des ressources locales. L’Afrique dispose de fonds considérables, présents dans les caisses de retraite, les compagnies d’assurance et les banques, mais qui sont souvent investis à l’étranger. L’objectif, selon AFIS, est de canaliser ces ressources pour financer directement le développement du continent.
Ces deux axes — diversification des partenaires et mobilisation des ressources locales — seront au cœur des discussions lors de l’AFIS 2025, qui s’annonce comme une plateforme stratégique pour faire progresser la finance africaine vers plus de souveraineté et de modernité.
L’édition 2024 a également mis en lumière de nouvelles dynamiques géopolitiques. Avec la montée du bilatéralisme à l’échelle mondiale et les changements dans les relations internationales, les pays africains doivent diversifier leurs partenaires. « La chance de l’Afrique est de s’être tournée depuis longtemps vers des régions comme la Chine ou, plus récemment, le Moyen-Orient, qui investit de plus en plus sur le continent », souligne M. Maury.
Un autre enjeu crucial est la mobilisation des ressources locales. L’Afrique dispose de fonds considérables, présents dans les caisses de retraite, les compagnies d’assurance et les banques, mais qui sont souvent investis à l’étranger. L’objectif, selon AFIS, est de canaliser ces ressources pour financer directement le développement du continent.
Ces deux axes — diversification des partenaires et mobilisation des ressources locales — seront au cœur des discussions lors de l’AFIS 2025, qui s’annonce comme une plateforme stratégique pour faire progresser la finance africaine vers plus de souveraineté et de modernité.


                                    


