Le président de l’Association marocaine de la presse sportive (AMPS), Badreddine Idrissi, a été reconduit à l’unanimité à son poste, au terme du congrès national ordinaire et électif tenu vendredi à Salé.
Unique candidat à sa propre succession, Idrissi est réélu pour un nouveau mandat de quatre ans et a été mandaté par les congressistes pour former le bureau constitutif de l’Association.
En poste depuis décembre 2009, Badreddine Idrissi est la quatrième personnalité a assurer la présidence de l’AMPS après feu Abdellatif Gharbi (1971-1989), Arsalane Kébir (1989-1993) et Najib Salmi (1993-2009).
Ce congrès a, également, été marqué par l’approbation à l’unanimité des rapports moral (décembre 2015-2023) et financier (janvier 2016-2023).
Le rapport moral a mis l’accent sur les chantiers engagés par l’AMPS en matière de formation théorique et pratique dans les différents genres journalistiques, la promotion des partenariats avec les instances sportives nationales et de la présence qualitative et quantitative au sein des instances de la presse sportive arabes, continentales et internationales, le soutien de l’action sociale, ainsi que la mise en place de délégations régionales, en harmonie avec la philosophie de la régionalisation avancée.
Intervenant à l’ouverture de ce congrès, placé sous le thème «La consécration du professionnalisme, fondement d’une presse sportive citoyenne », M. Idrissi a affirmé que la presse sportive au Maroc est un partenaire incontournable du sport national et fait partie de la famille sportive nationale qui œuvre pour honorer le Royaume dans les événements internationaux.
Dans ce sens, il s’est félicité du professionnalisme et du sérieux de la presse marocaine dans sa couverture de la prouesse historique de la sélection marocaine de football au Mondial-2022 au Qatar, mettant l’accent sur la nécessité de pallier les quelques manquements observés, qui restent des cas isolés.
Il a insisté sur la conservation des constantes professionnelles, l’observation de la déontologie et la promotion de l’esprit citoyen, en plus de la structuration et de l’encadrement de la presse sportive marocaine, tous genres confondus, et la formation de la nouvelle génération de journalistes sportifs.
Les différents intervenants ont insisté, de leur part, sur l’importance de la déontologie et de la formation et sur la nécessité d’assainir la presse sportive des intrus qui nuisent à son image, mettant l’accent sur le rôle des médias en tant que relais des performances signées par les sportifs marocains, notamment à l’échelle internationale.