16 C
Casablanca
mardi 25 mars 2025

Bourse de Casablanca : Un début d’année 2025 au vert

À lire aussi

Le marché des capitaux marocain a entamé l’année 2025 sur une note positive, porté par une forte progression des principaux indicateurs boursiers et une dynamique favorable sur le segment obligataire. Voici les faits marquants du mois de janvier 2025.

Le Moroccan All Shares Index (MASI) a clôturé janvier 2025 à 16 248,20 points, marquant une hausse de 9,98% en un mois. Cette performance témoigne d’un regain de confiance des investisseurs, stimulé par une capitalisation boursière qui dépasse désormais les 828,97 milliards de dirhams, soit une augmentation de 10,17% en glissement annuel.

Toutefois, le volume des transactions sur le marché boursier a connu une forte contraction de 53,74% par rapport au mois précédent, atteignant 12,66 milliards de dirhams. Malgré cette baisse, la comparaison avec janvier 2024 révèle une progression spectaculaire de 137,46%, illustrant un net regain d’intérêt pour les actifs cotés.

Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) affichent une tendance contrastée. L’actif net global du secteur s’élève à 694,56 milliards de dirhams, enregistrant une hausse de 6,33% depuis le début de l’année.

Les fonds obligataires de court terme sont les grands gagnants avec une croissance de 20,79% de leur actif net. En revanche, les fonds monétaires reculent légèrement de 0,31%, tandis que les fonds contractuels affichent une contre-performance notable avec une baisse de 13,82%.

Le segment obligataire a été particulièrement actif, avec des émissions atteignant un total de 15,13 milliards de dirhams en janvier 2025, en hausse de 59% par rapport à janvier 2024. Les émissions obligataires ont représenté 3,05 milliards de dirhams, dont 2 milliards par appel public à l’épargne et 1,05 milliard par placement privé.

Par ailleurs, les titres de créance négociables (TCN) connaissent un essor significatif, notamment les billets de trésorerie (+45%) et les certificats de dépôt (+56%), traduisant un recours accru aux financements à court terme.

Le volume des opérations de prêt-emprunt de titres a reculé de 40% sur un mois, s’établissant à 26,5 milliards de dirhams. Sur un an, cette activité accuse une baisse de 23%, signe d’un moindre besoin en liquidités de la part des investisseurs institutionnels.

Le marché des capitaux marocain semble donc bien engagé pour poursuivre sur sa lancée, mais restera attentif aux défis macroéconomiques et aux ajustements réglementaires à venir.

- Advertisement -spot_img

L'invité du Nouvelliste Maroc

spot_img

À lire aussi