La Coupe d’Afrique des Nations continue de bousculer l’ordre établi, offrant une scène aux sélections longtemps restées dans l’ombre. Le Mozambique, souvent abonné aux rôles secondaires, a décroché la première victoire de son histoire dans la compétition, en s’imposant face au Gabon sur un score spectaculaire de 3 à 2.
Cette performance historique résonne comme un symbole. Les Mambas, portés par leur détermination et une solidarité sans faille, ont su inverser les rapports de force. Dans une CAN où l’écart entre favoris et outsiders se réduit à chaque journée, ce succès marque un tournant pour le football mozambicain.
Côté gabonais, Pierre-Emerick Aubameyang a signé une réalisation aussi précieuse que symbolique. À 36 ans, l’attaquant a inscrit un but qui fait de lui le deuxième joueur le plus âgé à marquer en phase finale, juste derrière l’inoxydable Hossam Hassan. Une performance qui souligne la valeur de l’expérience dans un tournoi souvent dominé par la jeunesse.
Mais pour les Panthères, la soirée s’est terminée sur une note amère. Avec trois buts encaissés, le Gabon a connu un revers inédit depuis l’édition 2000. Une désillusion lourde à digérer pour une équipe souvent plus solide défensivement.
Dans un autre registre, l’Algérie trace sa route vers les huitièmes de finale. Déjà qualifiée, la sélection s’appuie sur un Riyad Mahrez toujours aussi décisif. Auteur de trois buts depuis le début du tournoi, le capitaine reste l’arme offensive numéro un d’un collectif qui rêve d’un second sacre sous l’ère Belmadi.




