Le salon CREMAI a refermé ses portes à Marrakech le 23 septembre, au terme de cinq jours d’intense activité placés sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI. Organisée par le Groupe Rahal, cette 11ᵉ édition a réuni plus de 800 marques et attiré quelque 21 350 visiteurs professionnels venus du Maroc, d’Afrique et d’ailleurs, confirmant son statut de rendez-vous de référence pour les métiers de l’hospitalité et de la gastronomie.
Inauguré en présence de Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Solidaire, et d’Ahmed El Bouari, ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, le salon a déployé 15 000 m² d’exposition autour d’un large éventail de solutions, de l’agencement à l’équipement professionnel, en passant par les matières premières et les dernières innovations technologiques.
Pensée comme la première étape d’une trajectoire étalée jusqu’en 2030, cette édition s’est tenue sous le thème « Cultivons aujourd’hui l’hospitalité de demain ». Le CREMAI accompagne ainsi les ambitions de la feuille de route nationale du tourisme, en misant sur la valorisation des compétences, la montée en gamme et l’ancrage international du secteur.
Les compétitions culinaires ont rythmé l’événement, mettant en lumière l’excellence et la créativité des talents marocains et africains. Des épreuves emblématiques comme le Bocuse d’Or Afrique, la Coupe d’Afrique de la Boulangerie ou le Trophée Rahal ont consacré les meilleurs dans leur catégorie. Le Maroc s’est distingué dans plusieurs disciplines, confirmant sa place parmi les grandes nations de la gastronomie du continent.
Mais au-delà des résultats, le CREMAI a rappelé l’essentiel : l’hospitalité ne se mesure pas qu’en mètres carrés ou en équipements. Elle repose d’abord sur les femmes et les hommes qui donnent vie aux lieux. C’est à eux que le salon a rendu hommage, réaffirmant que le capital humain constitue la première richesse du secteur.
Pour Kamal Rahal Essoulami, président du CREMAI, « l’humain est la matière première de l’hospitalité. C’est lui qui transforme les investissements matériels en qualité perçue, en fidélité et en compétitivité ». Il appelle à un engagement collectif en faveur de la formation, de la reconnaissance et de l’évolution des métiers, condition essentielle pour faire de l’hospitalité marocaine un levier durable de croissance et de rayonnement.