Khadija Bendam, vice-présidente du Réseau des femmes arabes en sécurité chimique, biologique, radiologique et nucléaire, a représenté le Maroc du 20 au 23 août à Washington lors d’une visite technique internationale organisée avec le soutien du Département américain de l’Énergie et de l’Office of Radiological Security.
La rencontre a réuni des expertes venues de plusieurs pays de la région, dont l’Égypte, la Jordanie, le Koweït, le Liban, la Tunisie, l’Algérie, les Émirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite. Les travaux se sont déroulés dans les locaux du 955 L’Enfant Plaza, autour de panels spécialisés, d’ateliers et de visites auprès d’organismes engagés dans la sécurité radiologique.
L’experte marocaine a marqué les débats par une intervention intitulée « Powering Africa’s Future: Nuclear Energy Developments Across the Continent », dans laquelle elle a présenté les perspectives du nucléaire en Afrique. Elle a mis en avant la nécessité de bâtir un cadre régional durable et sécurisé, tout en soulignant le rôle de la coopération Sud-Sud.
Khadija Bendam est également intervenue dans un panel consacré à l’avenir de la sécurité nucléaire dans la région MENA. Elle y a défendu l’importance de la science comme levier de stabilité et de coopération.
Son parcours a été distingué cette année par plusieurs reconnaissances, dont son inscription parmi les cent leaders africains emblématiques du magazine The New Africa et son entrée au African Leaders Hall of Fame. Ces distinctions mettent en lumière son rôle de pionnière dans des secteurs stratégiques encore peu ouverts aux femmes.
La visite s’est conclue par une réunion du réseau AWN-CBRN, au cours de laquelle les participantes ont défini de nouveaux axes de collaboration. La présence active de la représentante marocaine illustre la place centrale du Royaume dans les discussions internationales sur la sûreté et la gouvernance nucléaire.
