Attijariwafa bank affiche des résultats en forte progression au terme du premier semestre 2025, dans un climat économique marqué par une accélération de la croissance au Maroc, portée par une série d’initiatives stratégiques lancées par les autorités.
Dans cet environnement porteur, le groupe bancaire réitère son rôle de partenaire financier des politiques publiques et de l’ensemble des acteurs économiques dans les pays où il opère, des ménages aux grandes entreprises, en passant par les très petites et moyennes structures.
Durant les six premiers mois de l’année, Attijariwafa bank a renforcé sa position sur le marché du crédit, avec une hausse notable des prêts à l’équipement, qui atteignent 104 milliards de dirhams, en hausse de 28 % sur un an, portant sa part de marché à 35 %. Les crédits aux entreprises progressent de 10 %, pour s’établir à 199 milliards de dirhams, soit un point supplémentaire de part de marché.
Les TPME marocaines restent un axe prioritaire, avec une production de 9 milliards de dirhams, dont 2,3 milliards en collaboration avec Tamwilcom et Maroc PME. La banque revendique 35 % de part de marché sur ce segment.
Le financement des ménages s’est également intensifié, avec 5 milliards de dirhams de crédits accordés, contribuant au développement de la consommation et de l’accès au logement.
L’établissement demeure aussi le premier acteur sur le marché des valeurs du Trésor, où il détient 25 % de part de marché, confirmant son rôle clé dans le financement de l’État et l’animation des marchés financiers.
La stratégie d’impact portée par le groupe se poursuit à travers plusieurs leviers. Ses émissions directes de CO2 au Maroc ont diminué de 6 % sur la période, prolongeant une tendance baissière entamée en 2018. Sur le terrain de l’inclusion financière, le programme Dar Al Moukawil a permis d’accompagner gratuitement plus de 11 000 très petites entreprises depuis janvier, portant le total à près de 850 000 depuis le lancement du dispositif en 2016.
L’ouverture de la banque à de nouveaux clients fragiles s’est accélérée, avec 157 000 personnes bancarisées via la « banque économique ». Le réseau Wafacash, déployé dans 140 localités rurales, continue quant à lui d’élargir l’accès aux services financiers.
L’innovation n’est pas en reste, avec deux investissements réalisés au sein de fintechs africaines par le fonds Attijariwafa Ventures. Ces opérations visent à stimuler l’entrepreneuriat et la digitalisation des paiements sur le continent.
Le groupe met également l’accent sur les projets à dimension sociale, en particulier dans les domaines de l’éducation, de l’art et de la culture, dans l’ensemble de ses pays de présence.
Sur le plan financier, la dynamique commerciale soutenue a permis au produit net bancaire consolidé de croître de 4 % à 17,7 milliards de dirhams. Le coût du risque a reculé de 34 %, pour atteindre 1,4 milliard de dirhams, représentant 0,62 % des encours bruts contre 1 % un an plus tôt.
Le résultat net s’élève à 6,9 milliards de dirhams, en hausse de 19,6 %. La part du groupe dans ce résultat grimpe de 19,8 %, à 5,9 milliards. En base sociale, le PNB progresse de 15,5 %, à 11,2 milliards, tandis que le résultat net atteint 5,2 milliards, en progression de 25,2 %.
Les indicateurs de rentabilité s’améliorent également. Le ROA atteint 1,89 % contre 1,71 % au premier semestre 2024, et le ROE ressort à 24,6 %, contre 22,8 % un an auparavant. Parallèlement, une émission obligataire subordonnée de 1,5 milliard de dirhams a été finalisée avec succès, renforçant les fonds propres et les capacités de financement du groupe.
Attijariwafa bank clôt le semestre avec une part de marché consolidée en crédit portée à 28 %, en progression d’un point sur un an, grâce à une production nette de 22 milliards de dirhams, soit une croissance de 8 %, au-dessus de la moyenne du secteur.
Dans les pays de présence, les crédits à l’économie ont progressé de 4,1 % à taux de change constants. Au Maroc, les dépôts affichent une hausse de 9 %, pour un encours total de 343 milliards de dirhams, avec une forte contribution des ressources non rémunérées.
Le groupe aborde la seconde moitié de l’année avec une perspective favorable, soutenue par l’élan de l’économie marocaine et la demande croissante en financement, et réaffirme sa volonté d’accompagner durablement les transformations économiques en cours.
