Trois accords de coopération ont été conclus à Dakhla, marquant une étape importante dans le développement logistique de la région Dakhla-Oued Eddahab. Ces conventions visent à doter la région d’infrastructures modernes et à soutenir son intégration dans les grands flux commerciaux reliant le Maroc à l’Afrique subsaharienne.
La cérémonie s’est déroulée en présence de Abdessamad KAYOUH, Ministre du Transport et de la Logistique, de Ryad MEZZOUR, Ministre de l’Industrie et du Commerce, de Ali KHALIL, Wali de la région Dakhla-Oued Eddahab, de Yanja AL KHATTAT, Président de la région, de Ghassane EL MACHRAFI, Directeur général de l’AMDL et de Benacer Boulaajoul, Directeur général de la NARSA.
Les trois conventions portent sur des projets structurants qui visent à accompagner la stratégie nationale de valorisation de la façade atlantique et à faire de Dakhla-Oued Eddahab un hub logistique intégré. Les projets concernés sont les suivants :
- Zone d’activités économiques et logistiques d’El Argoub : Avec un investissement de 134 millions de dirhams, cette zone, prévue sur 20 hectares au niveau de la commune d’El Argoub (RN1), vise à doter la région d’infrastructures modernes adaptées aux besoins économiques locaux et à la consommation intérieure croissante.
- Zone de commerce et de distribution d’El Guerguerat : Étendue sur 30 hectares, cette zone s’inscrit dans le cadre du contrat-programme de développement intégré de la région. Elle a pour ambition de stimuler le commerce extérieur au poste-frontière d’El Guerguerat, avec un appui technique de l’AMDL pour la mise en œuvre d’un partenariat public-privé.
- Centre routier d’El Guerguerat : Dédié à l’amélioration des conditions de travail des professionnels du transport routier, ce centre offrira un espace sécurisé avec des services adaptés aux opérateurs logistiques. Le projet, co-financé par la NARSA, vise à renforcer la sécurité routière et fluidifier le trafic sur cet axe stratégique.
Ces projets devraient mobiliser plus de 1,5 milliard de dirhams d’investissements privés et générer environ 1.000 emplois durables. Leur réalisation repose sur une collaboration étroite entre les secteurs public et privé, dans une logique de gouvernance partagée destinée à asseoir durablement la région comme un centre logistique d’envergure continentale.






