Essaouira a vécu, du 23 au 26 avril, au rythme du cinéma italien à l’occasion de la troisième édition des Rencontres La Dolce Vita à Mogador. Sous la direction artistique de Laura Delli Colli et Giorgio Gosetti, l’événement a été organisé par l’Association Essaouira Mogador avec le soutien du Ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, de l’Ambassade d’Italie au Maroc et de l’Institut Culturel Italien de Rabat.
Cette édition a particulièrement mis en lumière le travail des réalisatrices italiennes, avec 11 des 13 films programmés réalisés par des femmes. Le public, venu en nombre, a salué la richesse de la sélection. Parmi les temps forts, la projection d’un documentaire inédit consacré à Virna Lisi et la présentation du film « Womeness » d’Yvonne Sciò ont suscité une forte émotion.
Le festival a également poursuivi son travail de transmission auprès des jeunes. Chaque jour, l’établissement Hassania 2 a accueilli des séances spéciales pour les élèves, enrichies de supports pédagogiques et de masterclass animées par des professionnels du cinéma. Un concours d’écriture de scénarios a permis de distinguer trois jeunes lauréats, tandis que la projection d’un court-métrage réalisé par les élèves eux-mêmes est venue clôturer l’événement.
Entre projections, débats et rencontres, La Dolce Vita à Mogador a renforcé son rôle de passerelle culturelle entre l’Italie et le Maroc. Cette édition a permis de confirmer l’ancrage du festival dans la vie culturelle d’Essaouira et de réaffirmer la place du cinéma comme vecteur de dialogue et de créativité.
Créée en 1992 à l’initiative d’André Azoulay, l’Association Essaouira Mogador œuvre à préserver et promouvoir le patrimoine humain et culturel de la ville. Elle est à l’origine de plusieurs événements majeurs, dont La Dolce Vita à Mogador.
