Fès a officiellement lancé un nouveau parc de transport urbain composé de 154 autobus, dans le cadre du déploiement progressif d’un programme plus large qui en prévoit 268 au total. Cette opération marque la première étape du nouveau modèle de gestion déléguée du transport mis en place dans la ville.
Le projet, piloté sous l’égide du ministère de l’Intérieur en concertation avec les autorités locales et régionales, vise à moderniser et renforcer le réseau de transport au service des habitants. Il s’appuie sur un investissement de plus de 620 millions de dirhams, dont près de 230 millions apportés par le Conseil régional. Outre Fès, les villes de Meknès, Taounate et Taza bénéficieront également de ce programme.
La mise en circulation de cette première flotte s’inscrit dans les Hautes Orientations de S.M. le Roi Mohammed VI en matière de services publics, avec l’ambition de corriger les déséquilibres territoriaux et d’offrir une meilleure qualité de service aux citoyens. À Fès, ce nouveau départ vise notamment à tourner la page sur les insuffisances qui ont marqué la gestion du transport urbain par le passé.
Les nouveaux autobus, d’une longueur de 12 mètres, respectent les normes internationales et sont équipés de rampes d’accès pour les personnes à mobilité réduite. Ils intègrent également des systèmes numériques avancés, tels que la validation électronique des titres de transport et l’achat de billets en ligne, pour faciliter l’accès et améliorer l’expérience des usagers.
Ce changement s’accompagne d’un modèle de gestion inédit basé sur la propriété publique des véhicules. L’objectif est d’instaurer un système structurant, capable d’assurer une meilleure desserte entre les différents quartiers de la ville et ses zones périphériques. Les nouveaux bus relieront ainsi le centre-ville aux établissements de santé, aux complexes sportifs et aux zones commerciales.
Treize communes voisines, situées dans un rayon de 20 à 40 kilomètres autour de Fès, seront également intégrées dans ce nouveau dispositif. La mise en œuvre de ce parc marque une rupture avec les anciens schémas de gestion et s’inscrit dans une dynamique de modernisation des infrastructures urbaines et de développement territorial.
