Le Maroc, invité d’honneur du Festival du Livre de Paris 2025, a choisi de mettre sa diaspora littéraire au centre de sa programmation. Depuis le Grand Palais éphémère, le pavillon marocain brille par sa richesse : 28 conférences, 16 panels, 10 présentations d’ouvrages et une série de performances artistiques.
Pour Driss El Yazami, président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), cette effervescence culturelle illustre le rôle structurant joué par les Marocains du monde dans le rayonnement du pays. « Le Maroc est le seul pays francophone à avoir vu quatre de ses écrivains distingués par le prix Goncourt », rappelle-t-il.
Aujourd’hui, la relève littéraire marocaine s’écrit au féminin et dans toutes les langues : anglais, flamand, espagnol ou allemand. Une mondialisation qui touche aussi d’autres arts — cinéma, photographie, arts visuels — et qui s’inscrit dans les grandes orientations royales, notamment celles portées dans les discours de 2022 et 2024.
Autre signal fort : le ministère de la Culture a lancé un programme national de traduction vers l’arabe, à l’initiative du CCME, pour donner une nouvelle vie aux œuvres marocaines à l’international.
