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Intelligence artificielle : l’ACAPS missionne Wavestone

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23 septembre 2025

L’ACAPS et la Banque de France unissent leurs forces pour l’éducation financière Un nouveau partenariat vient renforcer la coopération entre le Maroc et la France dans le domaine de la pédagogie financière. L’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS) et la Banque de France ont signé, lundi 17 novembre à Paris, une convention visant à élargir les actions conjointes en faveur de la sensibilisation du public aux enjeux financiers. L’accord porte principalement sur la diffusion et l’adaptation de supports éducatifs, dont les Cahiers financiers, conçus pour rendre accessibles les principaux concepts liés à la gestion de l’argent, à l’assurance et à la prévoyance. Ce partenariat permettra à l’ACAPS de renforcer ses dispositifs de protection des assurés, en dotant les citoyens d’outils pratiques pour mieux comprendre leurs droits, anticiper leurs besoins et faire des choix avisés. L’initiative s’inscrit dans la droite ligne des efforts menés par les deux institutions pour faire de l’éducation financière un levier d’inclusion, en misant sur des contenus clairs, accessibles et adaptés aux réalités des usagers.

L’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (Acaps) a confié au cabinet Wavestone Advisors Maroc une mission stratégique inédite : encadrer l’usage croissant de l’intelligence artificielle dans le secteur des assurances. Cette étude, qui s’étendra sur 240 jours, vise à poser les bases d’un cadre de régulation adapté à ces nouvelles technologies, tout en garantissant la protection des assurés et la stabilité du marché.

Face à la généralisation des outils d’automatisation, d’analyse de données ou encore de tarification comportementale, l’Acaps entend anticiper les risques juridiques, éthiques et techniques liés à leur déploiement. La mission confiée à Wavestone consistera à dresser un diagnostic détaillé des usages actuels de l’IA dans l’assurance, à en évaluer les impacts et à proposer une feuille de route opérationnelle, voire réglementaire.

Au cœur de cette démarche, plusieurs axes prioritaires : la transparence des décisions automatisées, la sécurité des données personnelles, l’équité dans l’accès aux services d’assurance et la conformité aux normes internationales. Des exemples concrets seront analysés, tels que l’usage de systèmes de reconnaissance optique de caractères dans les processus de souscription, ou encore l’intégration d’algorithmes d’apprentissage automatique dans la gestion des sinistres ou la détection de fraudes.

L’étude comportera également un volet comparatif à l’échelle internationale. Les pratiques de plusieurs régulateurs étrangers seront passées en revue, notamment à travers les recommandations de l’Association internationale des contrôleurs d’assurance (IAIS), du programme FSAP ou encore de l’EIOPA. L’objectif est de positionner le Maroc sur une trajectoire claire : faire de l’innovation technologique un levier au service de la qualité, de la confiance et de la sécurité du secteur.

Pilotée par la direction de la protection des assurés, cette mission entend apporter des réponses concrètes aux défis posés par l’IA et les technologies émergentes, en assurant un équilibre entre innovation et rigueur réglementaire.