Quand les championnats européens s’interrompent à l’approche des fêtes et que les stades du Vieux Continent plongent dans le silence hivernal, un autre théâtre du football s’embrase. Direction le Maroc, hôte de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, où la passion ne connaît pas de trêve. Dans la fraîcheur des soirs de décembre, l’Afrique fait vibrer le ballon, les tribunes et les cœurs.
Sur les pelouses du royaume, le jeu se déploie avec intensité. Chaque match devient un brasier d’émotion, une démonstration de talent brut qui attire les projecteurs du monde entier. Loin des grandes capitales européennes, c’est sur le sol africain que le football continue d’écrire ses plus belles promesses.
La CAN, vitrine d’un continent de talents, fascine aussi en coulisses. Dans l’ombre des tribunes, des dizaines de recruteurs sillonnent les gradins, carnet à la main et regard rivé sur les moindres gestes. Venus d’Europe, d’Afrique ou d’Asie, ils sont à l’affût de la révélation, de celui qui, demain, fera lever les foules sous d’autres latitudes.
Mais la scène n’appartient pas qu’aux joueurs. Le public, dense et bouillonnant, porte l’événement avec une ferveur rare. Dans les stades marocains, les chants, les couleurs et les drapeaux fusionnent dans une même clameur. Familles, groupes de supporters, enfants et anciens : tous partagent une communion que seul le football africain sait créer.
Ce mercredi, le stade Moulay El Hassan de Rabat a été le théâtre d’un moment à part. Sur la pelouse, Lucas Zidane gardait les buts. En tribune, son père, Zinedine Zidane, était venu assister à sa prestation. Dès qu’il est apparu sur les écrans géants, l’ovation a fusé. Le public n’a pas manqué de saluer la présence de l’ancien meneur des Bleus, figure emblématique du football mondial, venu en simple père de joueur.




