C’est un tournant dans l’histoire de la magistrature internationale. La juge marocaine Mina Skrati a été élue à la présidence de l’Association internationale des femmes juges (AIFJ), samedi 12 avril, au Cap, en Afrique du Sud. Elle devient ainsi la première femme du monde arabe à prendre la tête de cette organisation, qui rassemble plus de 6.000 magistrates dans le monde.
Cette élection a eu lieu lors de la 17ᵉ conférence biennale de l’AIFJ, placée cette année sous le thème : « Résilience : les femmes au leadership pour mettre fin aux violences sexistes et au féminicide ». Juge au Tribunal administratif de Casablanca et présidente de l’Union des femmes juges du Maroc, Mina Skrati incarne une nouvelle génération de magistrates engagées pour une justice inclusive.
Autre nomination marocaine remarquée : celle de Salima Al-Ruhi, reconduite en tant que directrice régionale pour l’Europe et le Moyen-Orient de l’AIFJ. Elle est également secrétaire générale de l’Union marocaine.
La double présence marocaine dans les hautes sphères de l’organisation souligne la reconnaissance croissante du modèle judiciaire du Royaume, notamment en matière d’égalité et d’indépendance.