Dans une nouvelle note publiée dans le cadre de son dispositif Strategic Watch & Insights, l’AMIC se penche sur les liens de plus en plus étroits entre performance durable et création de valeur dans le secteur du capital-investissement.
L’analyse s’appuie sur les enseignements de plusieurs études internationales, notamment celles du BCG, de KPMG et de l’OCDE, tout en les replaçant dans le contexte spécifique du marché marocain. Elle met en lumière la manière dont les fonds PE&VC intègrent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance pour renforcer à la fois leur impact et leur rentabilité.
KPMG identifie cinq leviers jugés essentiels pour améliorer la performance des participations : la transformation digitale, la gouvernance, la qualité du leadership, la valorisation des données et l’intégration des critères ESG dans la stratégie. Ces facteurs, combinés, permettraient d’augmenter l’EBITDA de 4 à 7 %, tout en générant une prime de valorisation de l’ordre de 10 à 20 %.
Le capital humain est également mis au premier plan. Les compétences sociales et environnementales y sont perçues comme un socle de performance collective, au même titre que les indicateurs financiers traditionnels.
L’AMIC évoque par ailleurs une réflexion en cours autour de la création d’un indice marocain de maturité ESG, destiné à mesurer les avancées concrètes des sociétés de gestion et à valoriser les efforts du secteur.
Le document confirme une tendance de fond : la durabilité ne relève plus d’une simple responsabilité sociétale. Elle s’impose désormais comme un moteur stratégique pour les investisseurs en quête de résilience et de compétitivité.




