L’encours global du crédit bancaire a atteint 1 188,2 milliards de dirhams à la fin du mois d’octobre, en progression de 6 % sur un an, d’après les dernières données publiées par Bank Al-Maghrib.
Cette dynamique repose principalement sur une hausse de 3,6 % des crédits accordés aux agents non financiers, ainsi qu’une envolée de 18,7 % des crédits destinés aux entités financières.
Dans le détail, les prêts octroyés aux entreprises privées non financières affichent une progression modérée de 1,4 %. Cette évolution s’appuie sur un net rebond des crédits à l’équipement, en hausse de 17 %, et sur une croissance de 4,1 % des prêts à la promotion immobilière. En parallèle, les facilités de trésorerie ont reculé de 9 %.
Du côté des ménages, la progression atteint 3,1 %, tirée par une augmentation de 3,3 % des crédits à l’habitat et de 4,5 % des prêts à la consommation.
Le financement participatif, en particulier sous forme de Mourabaha immobilière, poursuit sa montée en puissance avec un encours de 28,7 milliards de dirhams, contre 24,1 milliards un an plus tôt.
Concernant les taux d’intérêt appliqués aux nouveaux crédits, une légère détente a été enregistrée au troisième trimestre. Le taux moyen s’est établi à 5,71 %, contre 5,78 % au trimestre précédent. Les prêts à l’habitat ont reculé à 4,64 %, tandis que les taux sur les crédits à la consommation sont restés quasi inchangés à 6,89 %.
Les dépôts bancaires ont, eux aussi, connu une évolution favorable. Leur volume s’est élevé à 1 299 milliards de dirhams à fin octobre, en hausse annuelle de 7,1 %. Les ménages ont contribué à cette dynamique avec un encours de 959,3 milliards, dont 219 milliards détenus par les Marocains résidant à l’étranger. Les entreprises privées ont, de leur côté, déposé 234 milliards de dirhams, soit une augmentation de 10,4 % sur un an.
En matière de rémunération, les dépôts à terme ont bénéficié d’une revalorisation, avec des taux atteignant 2,78 % pour les dépôts à 6 mois et 2,71 % pour ceux à 12 mois. À l’inverse, le taux minimum des comptes d’épargne a été abaissé à 1,91 % pour le second semestre, soit 30 points de base de moins que lors des six mois précédents.
