Selon le dernier rapport de la Direction des Domaines de l’État, le domaine privé de l’État a connu, en 2024, une hausse de près de 30% en un an, atteignant désormais une superficie totale de 5.471.635 hectares. Une dynamique particulièrement notable dans les régions du Sud, avec une mobilisation soutenue dans les provinces de Dakhla-Oued Eddahab et Laâyoune-Sakia El Hamra.
Au service de l’investissement productif, la Direction a mis à disposition 54.530 hectares pour accompagner les grands projets du pays. Parallèlement, 421 hectares ont été affectés aux différents ministères pour soutenir les infrastructures publiques et les services sociaux. Une superficie additionnelle de 2.800 hectares a aussi été réservée aux projets d’infrastructures stratégiques, incluant les aéroports, les voies ferrées, les installations hydrauliques et les équipements sportifs.
En matière de valorisation foncière, 2.755 hectares ont été récupérés auprès d’investisseurs défaillants afin d’être réattribués à de nouveaux projets à impact économique et social. L’apurement foncier a également enregistré une avancée significative avec le dépôt de réquisitions pour 1.357.227 hectares, soit une progression de 252% par rapport à l’année précédente. Sur la même période, 598.053 hectares ont été immatriculés et les titres correspondants obtenus.
Le volet contentieux affiche aussi une évolution marquante. En 2024, 1.243 jugements ont été prononcés, dont 74% en faveur de l’État, soit une hausse de 43% par rapport à 2023.
La Direction entend poursuivre sur cette lancée en 2025 avec la mise en œuvre de ses Contrats de Performance qui visent à renforcer la protection du domaine privé, accompagner les projets structurants et soutenir les stratégies sectorielles.
