Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, ce jeudi 3 avril, un nouvel accord de deux ans en faveur du Maroc dans le cadre de la Ligne de crédit modulable (LCM), d’un montant d’environ 4,5 milliards de dollars. Cette décision vise à renforcer les réserves extérieures du Royaume et à offrir une protection contre les chocs économiques dans un contexte mondial marqué par une grande incertitude.
Le Maroc a été jugé éligible à cette facilité en raison de la solidité de ses cadres politiques institutionnels et de ses fondamentaux économiques, ainsi que de son historique de mise en œuvre de politiques économiques efficaces. Les autorités marocaines ont exprimé leur intention de traiter ce nouvel accord comme une mesure de précaution, sans intention immédiate de tirer sur ces fonds.
Il s’agit de la deuxième LCM obtenue par le Maroc, la première ayant été approuvée le 3 avril 2023. Auparavant, le Royaume avait bénéficié de quatre accords successifs au titre de la Ligne de précaution et de liquidité (LPL) entre 2012 et 2020.
La Vie éco
Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du FMI, a salué la résilience de l’économie marocaine face aux chocs récents, notamment les sécheresses successives qui ont réduit la production agricole et augmenté le chômage. Il a également souligné l’engagement des autorités marocaines à poursuivre des réformes structurelles ambitieuses visant une croissance plus résiliente, inclusive et verte, soutenue par le secteur privé.
Cette nouvelle ligne de crédit modulable témoigne de la confiance du FMI dans la trajectoire économique du Maroc et de sa capacité à maintenir la stabilité macroéconomique tout en poursuivant des réformes structurelles essentielles.
