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Le Maroc, nouveau moteur du sport africain et arabe

Le Maroc, nouveau moteur du sport africain et arabe

Le Maroc s’impose désormais comme l’un des pôles majeurs du sport africain et arabe. Une stature renforcée par des performances de haut niveau, mais surtout par une stratégie assumée, pensée sur le long terme, portée par une volonté politique forte. Dans un podcast du magazine espagnol Panenka, les journalistes Eduardo Saldaña et Aitor Lagunas livrent un regard précis sur cette montée en puissance.

Tous deux saluent une vision portée au plus haut niveau de l’État, incarnée par le Roi Mohammed VI, qui a fait du sport, et particulièrement du football, un outil de rayonnement international. Pour Saldaña, cette ambition s’est traduite par une gouvernance claire, une stabilité institutionnelle propice et une politique d’investissement continue dans les infrastructures. À ses yeux, le Maroc représente aujourd’hui un exemple en matière de planification sportive sur le continent.

Les résultats sur le terrain ne se sont pas fait attendre. Le journaliste évoque notamment la création de l’Académie Mohammed VI de football, devenue un modèle de formation, mais aussi la montée en gamme des installations sportives, des centres techniques, et l’encadrement renforcé des sélections nationales. Autant d’éléments qui ont permis à l’équipe nationale de briller au plus haut niveau, jusqu’à atteindre les demi-finales de la Coupe du monde au Qatar en 2022. Une première historique pour une nation africaine et arabe.

Pour Aitor Lagunas, cet exploit dépasse le cadre sportif. Il renforce l’image d’un Maroc conquérant, fédérateur, porteur d’espoir pour toute une région. Selon lui, les Lions de l’Atlas ont symbolisé, durant cette compétition, une forme de réussite collective, doublée d’un ancrage identitaire assumé, qui résonne au-delà des frontières du Royaume.

La dynamique ne s’est pas arrêtée là. En quelques années, le Maroc s’est imposé comme un hôte de choix pour les grandes compétitions internationales. Il s’apprête à organiser la Coupe d’Afrique des Nations en 2025, avant de coorganiser, avec l’Espagne et le Portugal, la Coupe du monde 2030. Une trajectoire qui traduit, selon les deux journalistes, une volonté affirmée de s’inscrire comme un acteur-clé de la diplomatie sportive régionale.

Autre levier de cette montée en puissance : la diaspora. Les joueurs binationaux, formés dans les grands clubs européens, ont su conjuguer excellence sportive et fidélité à leur pays d’origine. Aitor Lagunas insiste sur cette capacité à incarner un patriotisme vivant, sans nostalgie ni repli. Leur engagement devient alors un vecteur d’unité, un trait d’union entre les générations, les cultures et les territoires.

À travers le sport, concluent les deux observateurs, le Maroc façonne une image nouvelle, à la fois ambitieuse et enracinée, à rebours des clichés. Une image qui parle autant aux stades qu’aux sociétés.

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