L’économie marocaine entame l’année 2025 sur une note encourageante. Dans son rapport sur les perspectives mondiales, l’OCDE prévoit une croissance de 3,8 % pour 2025 et 2026, un rythme qui repose largement sur le redressement du secteur agricole après deux années marquées par la sécheresse. Le retour de conditions climatiques plus favorables permet à la production de se relancer, en particulier dans les fruits et légumes.
Les chiffres confirment cette reprise. Selon EastFruit, les exportations de concombres ont atteint 27.700 tonnes durant la campagne 2024-2025, un niveau jamais atteint auparavant. Le secteur de l’asperge enregistre lui aussi une progression spectaculaire, avec une hausse de 47 % en glissement annuel.
La filière des agrumes suit la même tendance. Les expéditions de mandarines ont totalisé 436.000 tonnes, en augmentation de 13 % par rapport à la saison précédente. Les petits fruits rouges continuent également de gagner du terrain, notamment les framboises qui trouvent de nouveaux débouchés au Moyen-Orient, renforçant la position du Maroc sur un segment très recherché.
Ce regain d’activité agricole s’ajoute à des prévisions économiques globalement favorables et conforte le rôle du Royaume comme acteur majeur sur le marché international des fruits et légumes frais. Ses principaux clients restent l’Union européenne et le Moyen-Orient, mais ses exportations se diversifient progressivement vers d’autres marchés.
Avec ses atouts climatiques, l’expérience accumulée par ses producteurs et la modernisation des filières, le Maroc consolide son rôle de plateforme stratégique dans le commerce mondial des produits frais. En soutenant la demande croissante en fruits et légumes, il contribue aussi aux efforts internationaux de sécurité alimentaire.
