23 C
Casablanca
jeudi 10 octobre 2024

Le Maroc table sur une croissance économique de 4,6% en 2025

À lire aussi

La croissance de l’économie nationale devrait s’établir à 4,6% en 2025, selon le rapport d’exécution budgétaire et de cadrage macroéconomique triennal accompagnant le projet de loi de finances (PLF) de l’année prochaine.

“Cette hausse notable est principalement attribuable à un rebond substantiel de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne. Simultanément, la valeur ajoutée non agricole devrait maintenir un rythme de croissance similaire à celui prévu en 2024”, précise ce rapport publié sur le site du ministère de l’Economie et des Finances.

Les secteurs secondaire et tertiaire devraient consolider leurs performances, avec des taux de croissance respectifs de 2,9% et 4,1% en 2025, ajoute la même source.



Ledit rapport fait savoir que les prévisions pour l’année prochaine reposent sur un ensemble d’hypothèses relatives à l’environnement national et international.

Concernant l’environnement international, il s’agit d’une croissance de la demande étrangère adressée au Maroc de 3,2%, d’un cours moyen de baril de Brent à 80 dollars, de taux de change Euro/Dollar de 1,085, Euro/Dirham de 10,77 et Dollar/Dirham de 9,8 en 2025.

Dans le contexte national, une campagne nationale agricole estimée à 70 millions de quintaux (Mqx) devrait entraîner un rebond dans le secteur agricole, avec une croissance de la valeur projetée à 11%.

Parallèlement, la valeur ajoutée non agricole devrait poursuivre son expansion à un rythme similaire à celui de l’année précédente, avec un taux de croissance de 3,7% en 2025.

D’après le même rapport, les exportations connaîtraient une légère décélération, en raison d’un retour à la moyenne, et devraient croître de 7,1% en 2025, tandis que les importations progresseraient de 6,8%.

Du côté de la demande nationale, la croissance serait principalement tirée par les exportations, qui devraient contribuer de 3 points de pourcentage. Cependant, cette contribution positive sera contrebalancée par la croissance des importations, dont l’effet négatif se chiffrerait à -3,8 points de pourcentage.

Ainsi, la contribution des échanges extérieurs à la croissance du produit intérieur brut (PIB) est estimée à -0,8 point de pourcentage.

Par ailleurs, le rapport révèle que la consommation finale devrait apporter une contribution significative de 3,9 points de pourcentage à la croissance, principalement grâce à l’augmentation des dépenses des ménages, qui devraient contribuer de 2,8 points de pourcentage.

La consommation des administrations publiques devrait, quant à elle, contribuer de 1,1 point de pourcentage et la formation brute de capital fixe (FBCF) de 0,8 point.

spot_imgspot_img
- Advertisement -

L'invité du Nouvelliste Maroc

spot_img

À lire aussi