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jeudi 17 juillet 2025

Léger mieux pour la liquidité bancaire en juin

La semaine écoulée sur les marchés financiers marocains a été marquée par un léger mieux sur le front de la liquidité bancaire. Selon les derniers chiffres de BMCE Capital, le déficit moyen s’est réduit de 3,20 %, atteignant 121 milliards de dirhams. Parallèlement, les avances à 7 jours de Bank Al-Maghrib ont progressé de 4,7 milliards pour se fixer à 53,18 milliards de dirhams. Le Trésor, de son côté, a ralenti ses placements, avec un encours quotidien maximal ramené à 13,8 milliards de dirhams contre 17 milliards la semaine précédente.

Sur le marché monétaire, le taux moyen pondéré est resté stable à 2,25 %, tandis que l’indice MONIA a enregistré un léger repli, s’établissant à 2,124 %.

Les adjudications du Trésor ont essentiellement porté sur la maturité deux ans, conclue avec un taux limite de 2,2807 %. Ce mouvement s’est accompagné d’une hausse de 8 points de base du taux primaire. Les levées sur les maturités courtes, notamment les bons à 13 et 52 semaines, sont restées limitées, sans atteindre les montants proposés.

Le marché secondaire a poursuivi son orientation baissière. Les titres à 52 semaines ont enregistré la plus forte correction avec un recul de 7,41 points de base. Les maturités à 26 semaines, 5 ans et 10 ans ont également suivi cette tendance, avec des replis compris entre 4,84 et 5,92 points de base. Les rendements observés s’inscrivent dans une fourchette allant de 2,17 % pour les échéances les plus courtes à 3,76 % pour les titres à 30 ans.

Aucune nouvelle émission obligataire ni de bons du Trésor n’a été signalée au cours de la période, tout comme sur le marché de la dette privée, où aucune opération n’a été enregistrée.

Pour les prochains jours, Bank Al-Maghrib devrait accentuer ses interventions en augmentant le volume de ses avances hebdomadaires à 53,4 milliards de dirhams. Les taux obligataires à court terme pourraient subir une légère pression à la hausse, dans un contexte géopolitique incertain. Les rendements à moyen et long terme devraient quant à eux rester stables, en attendant notamment l’introduction attendue d’une ligne à 50 ans.

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