Les récentes précipitations ont amélioré les niveaux d’eau des barrages dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Selon la Direction générale de l’Eau, les retenues ont dépassé les 904 millions de mètres cubes, atteignant un taux de remplissage global de 47,33 %, contre 44,67 % quelques jours plus tôt.
En l’espace de trois jours, entre le 8 et le 11 mars, ces infrastructures hydrauliques ont bénéficié d’un apport estimé à 50,95 millions de mètres cubes, une augmentation significative attribuée aux fortes pluies qui ont touché plusieurs préfectures et provinces de la région.
Certains barrages affichent désormais des niveaux particulièrement élevés. Cinq d’entre eux dépassent les 70 % de remplissage, notamment le barrage Oued El Makhazine, qui culmine à 72,82 %, avec 490 millions de mètres cubes d’eau stockée. Le barrage Acharif Al Idrissi atteint 82,99 %, suivi du barrage de Chefchaouen presque plein à 98,39 %, du barrage Smir à 74,85 % et du barrage Nakhla à 82,95 %.
D’autres infrastructures hydrauliques affichent des taux de remplissage modérés, variant entre 30 et 70 %. C’est le cas du barrage Tanger Méditerranée à 65,41 %, du barrage El Kharroub à 50,37 %, du barrage Ibn Battouta à 38,6 % et du barrage Moulay El Hassan Ben El Mahdi à 46,35 %.
En revanche, certains barrages restent en déficit. Le barrage 9 avril plafonne à 20,88 %, avec 62,64 millions de mètres cubes stockés. Le barrage Dar Khrofa affiche un niveau de 14,76 %, suivi du barrage Abdelkrim Al Khattabi à 25,04 % et du barrage Joumoua, qui enregistre le taux le plus bas à 10,95 %.
Si ces pluies ont apporté un soulagement aux réserves hydriques de la région, la situation reste contrastée selon les bassins. La gestion des ressources en eau demeure un défi, notamment pour les barrages encore en sous-capacité, qui nécessiteront davantage de précipitations pour atteindre des niveaux optimaux.
