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mercredi 11 décembre 2024

L’ONCF prévoit de clôturer 2023 avec près de 48 millions de voyageurs

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L’Office national des chemins de fer (ONCF) prévoit de clôturer l’exercice 2023 avec près de 48 millions de voyageurs, soit une augmentation de 4,6% comparativement à 2022, selon le rapport sur les établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le projet de loi de finances de l’année prochaine (PLF-2024).

Cette amélioration s’inscrit dans le cadre de la continuité des performances exceptionnelles réalisées durant l’année 2022 qui s’est clôturée sur une progression de l’activité voyageurs de 33% à 45,9 millions de personnes, indique ce rapport publié sur le site du ministère de l’Economie et des finances.

En matière de fret, l’ONCF prévoit une hausse de 3,2% pour le tonnage des marchandises à 9,6 millions de de tonnes (MT) en 2023 et 13% pour les phosphates (13 MT), fait savoir la même source.



En outre, ledit rapport précise que le chiffre d’affaires (CA) de l’Office dépasserait 4,34 milliards de dirhams (MMDH) cette année, en croissance de 6% par rapport à 2022, alors que les investissements réalisés devraient se situer à près de 2 MMDH.

S’agissant des prévisions triennales, elles font état d’une évolution soutenue du CA de l’ONCF à 4,85 MMDH en 2024, 5,24 MMDH en 2025 et 5,47 MMDH en 2026.

Le programme d’investissement pour la même période, qui sera dédié principalement à l’acquisition du nouveau matériel roulant, s’élève à plus de 12,38 MMDH, dont 4,77 MMDH en 2024, 3,79 MMDH en 2025 et 3,82 MMDH en 2026.

Dans ce cadre, l’ONCF a engagé les diligences requises en vue du développement de l’écosystème ferroviaire national, visant la réalisation d’une unité industrielle de fabrication locale des trains avec une intégration industrielle dépassant 60% et la mise en place d’une unité de maintenance et ce, dans le cadre d’un partenariat avec le secteur privé.

Le modèle de développement du secteur ferroviaire, fort impacté par l’endettement lourd de l’ONCF, nécessite l’accélération d’une réforme institutionnelle et organisationnelle afin d’optimiser le schéma de financement de l’infrastructure ferroviaire et de pérenniser l’action de l’ONCF pour accompagner les grands projets de développement prévus, notamment l’extension de la ligne à grande vitesse (LGV) vers Marrakech et Agadir et les connexions portuaires (Safi et Nador West Med).

Dans ce cadre, la mise au point et la signature du nouveau contrat-programme Etat-ONCF, en cours de préparation en concertation entre les parties concernées, devrait asseoir les bases du nouveau schéma de financement du programme de développement du secteur et du redressement de la structure financière de l’ONCF.



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L'invité du Nouvelliste Maroc

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