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lundi 28 avril 2025

L’ONHYM investit plus d’un milliard de DH en 2024 dans l’exploration

Quatre puits d’exploration, un milliard de dirhams mobilisés, et des ambitions renouvelées pour la souveraineté énergétique du Maroc. En 2024, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) n’a pas chômé : entre forages, recherche stratégique et projets de coopération régionale, l’année a été marquée par une intensification des efforts sur plusieurs fronts.

Réunie mercredi à Rabat pour la 22e session de son Conseil d’administration, l’ONHYM a présenté le bilan d’une année active, en présence de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, de la directrice générale de l’Office, Amina Benkhadra, ainsi que d’autres hauts responsables.

Au cœur des discussions, le forage de quatre puits d’exploration, dont trois à terre (onshore) et un en mer (offshore), pour un investissement total dépassant le milliard de dirhams (1,019 MMDH). Une opération lourde, coûteuse et à haut risque, mais essentielle pour renforcer la sécurité énergétique du Royaume.

Pour Leila Benali, les enjeux sont clairs : face aux mutations énergétiques mondiales, il est urgent de consolider la place du Maroc dans la carte énergétique régionale. “L’exploration d’hydrocarbures reste une activité à haut risque. Elle nécessite une mobilisation de toutes les compétences et ressources, notamment pour séduire les investisseurs et explorer les zones géologiques encore inexploitées”, a-t-elle souligné.

Le gaz naturel, notamment, est appelé à jouer un rôle central dans la transition énergétique du pays, grâce à son faible impact carbone et à sa capacité à accompagner la décarbonation de l’industrie marocaine.

Au-delà des hydrocarbures, l’ONHYM a intensifié en 2024 ses recherches sur les minéraux stratégiques et critiques, ces ressources essentielles au développement des technologies vertes et numériques. Une démarche en phase avec les priorités internationales et les engagements du Maroc en matière de transition énergétique.

Autre dossier de taille évoqué lors de la réunion, le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, salué par la ministre comme une “avancée majeure” et un symbole fort de la coopération Sud-Sud voulue par le Royaume. Un projet continental d’envergure, qui devrait redessiner les routes du gaz en Afrique de l’Ouest tout en consolidant le rôle géostratégique du Maroc.

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