Rabat, Casablanca et Marrakech s’apprêtent à vibrer au son de chefs-d’œuvre intemporels. Trois soirées, trois villes, une même promesse : celle d’une immersion profonde dans la magie de la musique de chambre. Les 11, 12 et 20 avril 2025, l’Orchestre Philharmonique du Maroc convie le public à une série de concerts intimes et d’exception.
Au programme, deux monuments du répertoire. Le 3e Trio en do mineur de Beethoven, tout en tension dramatique et fulgurances émotionnelles, ouvrira la danse. Puis, place au 2e Trio en mi bémol majeur de Schubert, œuvre vertigineuse, empreinte d’une nostalgie lumineuse, qui figure parmi les plus bouleversantes pages de la musique romantique.
Mais ce sont surtout les interprètes qui rendent ce rendez-vous incontournable. Le violoniste Farid Bensaïd, fondateur et premier violon de l’Orchestre Philharmonique du Maroc, partage l’affiche avec Abdessamad Alassali, jeune talent marocain révélé par le programme socioculturel Mazaya, et Jean-Baptiste Aucler, pianiste et pédagogue passionné, qui signe également la direction artistique du projet.
Pensée comme une échappée musicale, cette série de concerts revient à l’essence même de la musique de chambre : la rencontre. Entre les œuvres, les musiciens et le public. Avec des effectifs réduits, chaque note, chaque regard, chaque silence compte. Ce format invite à une écoute différente, plus attentive, plus incarnée.
Trois villes accueilleront cette parenthèse musicale :
Rabat, le 11 avril à l’EIMD (19h)
Casablanca, le 12 avril à l’Institut Français (19h30)
Marrakech, le 20 avril au Musée Yves Saint Laurent (19h)
Farid Bensaïd, violoniste de renommée internationale, se produit régulièrement en Europe avec l’Orchestre Pasdeloup, dans des lieux emblématiques comme la Philharmonie de Paris. Il est également Chevalier des Arts et des Lettres.
Abdessamad Alassali, violoncelliste au parcours inspirant, a été formé dès l’enfance dans le cadre du programme Mazaya. Aujourd’hui, il transmet à son tour, en enseignant le violoncelle à Rabat et Casablanca.
Jean-Baptiste Aucler, pianiste accompli, est diplômé d’État français en pédagogie pianistique. Il pilote les projets artistiques de la Fondation Ténor pour la Culture, dont il est un maillon essentiel.
Entre virtuosité, émotion brute et intimité sonore, ce « Week-end de musique de chambre » promet de toucher les cœurs. Pour les mélomanes comme pour les curieux, c’est l’occasion de redécouvrir Beethoven et Schubert, portés par une génération d’interprètes investis.