L’Université Internationale de Rabat a célébré mercredi ses quinze ans d’existence. En une décennie et demie, l’établissement a imposé son modèle académique à l’échelle nationale et continentale, appuyé par une série d’accréditations internationales et de distinctions qui saluent la qualité de ses formations, la solidité de sa recherche et son ouverture sur le monde.
Fondée en 2010 dans le cadre d’un partenariat public-privé inédit au Maroc, l’UIR s’est affirmée comme un acteur central de l’enseignement supérieur marocain. Son président, Noureddine Mouaddib, a souligné que cette trajectoire s’appuie sur une stratégie claire : créer une université répondant aux standards mondiaux, capable de figurer parmi les institutions de référence sur le continent africain.
Le bilan met en avant plus de 300 partenariats académiques internationaux, des programmes reconnus à l’échelle mondiale, un campus pionnier en matière d’écoresponsabilité, et un fort ancrage de la recherche et de l’innovation. Ces efforts ont été salués par plusieurs labels prestigieux. La Business School de l’UIR détient aujourd’hui les accréditations AACSB et EQUIS, rares en Afrique, et vise une troisième certification d’ici l’année prochaine.
Côté ingénierie, les formations sont certifiées par les labels ABET, CTI et EUR-ACE. En matière d’engagement environnemental, l’Université est titulaire de la norme ISO 14001. Autant de distinctions qui renforcent sa visibilité à l’international et consolident son positionnement dans des classements de référence comme ceux du Times Higher Education ou du QS.
L’UIR figure aujourd’hui parmi les mille meilleures universités au monde, se hissant au deuxième rang national dans le dernier classement THE WUR publié en octobre. Elle conserve également, pour la quatrième année consécutive, la première place au niveau national dans le classement THE Impact, qui mesure l’engagement des universités envers les Objectifs de Développement Durable.
La reconnaissance internationale s’appuie aussi sur une dynamique scientifique forte. L’Université détient la première place africaine en matière de dépôts de brevets selon l’OMPI, avec près de 700 brevets déposés, dont une part significative à l’international. Plusieurs projets ont été récompensés par des médailles d’or au Salon international de l’innovation de Genève.
Ce rayonnement repose sur un corps enseignant internationalisé, composé pour moitié de chercheurs marocains issus de la diaspora et pour un quart de professeurs étrangers. À cela s’ajoute le soutien des actionnaires institutionnels comme la CDG, la BCP, MAMDA-MCMA ou encore le RCAR, ainsi que l’accompagnement initial de l’État, déterminant dans le développement de projets structurants.
Parmi eux, un nouveau pôle médical assorti d’un hôpital de 440 lits, en cours de finalisation, devrait générer plus de mille emplois. Le président de l’UIR appelle à faire de la région Rabat–Salé–Kénitra un véritable hub africain dans les domaines de la santé et du savoir, en s’appuyant sur les infrastructures déjà en place.
Du côté de Rabat Business School, son directeur général, Nicolas Arnaud, a salué une année universitaire marquée par des avancées majeures. L’école a gagné 66 places en quatre ans dans le classement du Financial Times pour les Masters in Management, où elle occupe désormais la 20e position. Elle est aujourd’hui la seule institution marocaine à détenir l’accréditation EQUIS, rejointe par seulement quatre autres écoles sur le continent.
Cette reconnaissance propulse l’établissement dans le cercle fermé des 2 % de Business Schools accréditées dans le monde, avec l’objectif affiché d’intégrer, à court terme, le top 1 % mondial.
