Le Maroc introduit une révolution dans le contrôle qualité de ses établissements touristiques. Dès cet été, des visites mystères régulières seront orchestrées, surprise partielle : des auditeurs incognito interagiront avec le personnel pour évaluer sur le terrain l’authenticité des prestations proposées. Ces contrôles s’appliquent aux hôtels, riads, maisons d’hôtes, campings, et même aux résidences touristiques et locations de courte durée, auparavant hors classification classique.
Le dispositif s’inscrit dans le cadre de la nouvelle loi 80-14, promulguée le 27 mai au Bulletin officiel. Celle-ci refond le système de classement en introduisant une grille étoilée uniforme, progressivement alignée sur les standards internationaux. Fini la distinction entre hôtels et autres modes d’hébergement : tous seront évalués selon les mêmes critères de la réception jusqu’à la chambre.
Les visites mystères permettront de mesurer un large éventail de paramètres : accueil, propreté, conformité des installations, réactivité du personnel… Les résultats obtenus influenceront directement le classement en étoiles : délivrance, maintien ou révision seront désormais conditionnés à la performance constatée sur le terrain
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Outro crucial : les établissements qui échouent à ce contrôle seront mise en demeure et encourront des sanctions si les points faibles ne sont pas corrigés dans les délais impartis. Ce mécanisme vise à inciter les opérateurs à maintenir une qualité constante, désormais contrôlée non seulement sur dossier, mais aussi en situation réelle d’accueil.
Par ailleurs, les autorités instaurent un rythme de renouvellement du classement étoilé : tous les cinq ans, contre sept pour les nouveaux établissements, une obligation pour garantir la pérennité de la qualité.
L’impact attendu est significatif. Avec cette démarche, le Maroc affiche son ambition de renforcer sa crédibilité touristique, de rassurer les visiteurs et d’affûter la compétitivité de son offre face aux standards internationaux
