C’est un signal fort envoyé à l’écosystème numérique marocain. Maroc Telecom a paraphé, ce mardi à Marrakech, une convention de partenariat avec la Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNDP), officialisant son adhésion au programme « DATA-TIKA ».
Ce rapprochement, acté en marge du Gitex Africa Morocco 2025, marque une nouvelle étape dans l’engagement de l’opérateur historique en faveur de la protection des données personnelles. Un enjeu devenu crucial à l’heure où l’innovation technologique et la transformation numérique s’accélèrent dans tous les secteurs.
« La signature de cette convention avec la CNDP constitue un engagement fort de notre part pour garantir la protection des données à caractère personnel tout en soutenant l’innovation », a affirmé Mohamed Benchâaboun, président du directoire de Maroc Telecom, insistant sur l’importance d’une gestion responsable des données pour bâtir une économie numérique de confiance.
Même son de cloche du côté d’Omar Seghrouchni, président de la CNDP, pour qui « vivre digital, c’est aussi respirer la protection des données personnelles ». Une formule percutante qui résume l’esprit du programme « DATA-TIKA », conçu pour allier performance numérique et respect des libertés individuelles.
Trois axes structurent ce partenariat. Le premier vise à accompagner Maroc Telecom dans la conformité à la loi 09-08, à travers des formations, des outils numériques et des campagnes de sensibilisation. Le second axe s’attaque aux défis concrets liés à la donnée : classification, hébergement cloud, transferts… Des ateliers conjoints permettront d’explorer ces problématiques de manière collaborative. Enfin, le troisième pilier porte sur l’élaboration de lignes directrices techniques pour des services digitaux fiables : messagerie, hébergement, sécurité…
Avec cette convention, Maroc Telecom ne se contente pas de cocher une case réglementaire. L’opérateur cherche à poser les fondements d’un modèle numérique durable, transparent et sécurisé, en phase avec les attentes croissantes des citoyens et les standards internationaux en matière de gouvernance des données.