La polémique autour de l’hommage en hologramme à Abdelhalim Hafez, annoncé dans la programmation du prochain festival Mawazine, a conduit les organisateurs à réaffirmer leur position. Face aux critiques relatives à l’utilisation de l’image et de la voix du chanteur égyptien disparu, l’association Maroc Cultures assure avoir respecté l’ensemble des cadres juridiques en vigueur.
Selon les précisions fournies, toutes les autorisations nécessaires ont été obtenues en amont auprès de l’agence détentrice des droits de l’artiste. Ces accords ont été conclus avant même l’annonce publique du concert, insiste l’organisation.
Maroc Cultures revendique depuis plus de vingt ans une gestion rigoureuse des droits artistiques. Cette fidélité à l’éthique, affirme-t-elle, ne faiblit pas, même lorsqu’il s’agit d’explorer les nouvelles frontières de la technologie, comme l’holographie.
Dans un climat où les usages posthumes des œuvres soulèvent souvent des débats, les organisateurs insistent sur leur volonté de conjuguer innovation et respect du patrimoine. À leurs yeux, cet hommage vise à saluer une figure majeure de la musique arabe, avec la considération due à son héritage.
