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samedi 27 juillet 2024

Oxford Business Group met en avant le modèle marocain !

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Le Maroc se distingue à l’échelle africaine et mondiale grâce à son modèle exemplaire dans la création de zones économiques spéciales (ZES) et dans l’attraction des investissements directs étrangers (IDE), mettant en lumière ses industries technologiques à forte valeur ajoutée, révèle un récent rapport d’Oxford Business Group.

Intitulé “L’impact des zones économiques spéciales sur le paysage industriel de l’Afrique”, ce rapport révèle qu’entre 2010 et 2016, les exportations marocaines ont grimpé de 2 milliards de dollars, avec une part automobile passant de 2% à 16% du total. Il est également mentionné qu’entre 2008 et 2015, les exportations de technologies moyennes et avancées ont bondi de 23% à plus de 40%.

Le gouvernement a également donné la priorité à des industries spécifiques, tels que l’automobile, l’aérospatiale, l’électronique et la transformation agro-industrielle, relève-t-il, arguant que le développement des ZES du pays ont été soutenues par la stabilité politique, le coût relativement faible de main d’œuvre qualifiée et la proximité de l’Europe.

Le rapport rappelle, à cet égard, qu’en 2020 le cabinet de conseil FDI Intelligence a classé Tanger Med, un groupe de huit zones franches autour du port de Tanger, comme première zone franche en Afrique et deuxième au monde.

«Plusieurs économies émergentes ont tenté de suivre l’exemple du Maroc dans le développement de l’industrie de haute technologie, mais beaucoup ont été incapables de connecter les industries locales de faible technologie, telles que l’agriculture et l’industrie manufacturière, avec la haute technologie des solutions industrialisées», note le rapport. Tout en ajoutant que le manque de ressources adéquates pour la formation de travailleurs hautement qualifiés signifie qu’il il y a souvent un écart entre les activités économiques locales et les grandes attentes des investisseurs internationaux.

Oxford Business Group soutient qu’à l’avenir, la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) devrait améliorer l’intégration à travers le continent, stimulant la transformation structurelle des économies africaines d’une concentration sur les industries à faible valeur ajoutée vers des industries plus diversifiées.
La récente vague de développement de zones franches en Afrique a largement eu pour objectif d’ajouter de la valeur à des activités économiques traditionnelles, telles que l’agriculture et l’industrie manufacturière.

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