Patrice Motsepe a été reconduit à la présidence de la Confédération africaine de football mercredi au Caire, lors de la 14e assemblée générale extraordinaire de l’instance. Unique candidat à sa propre succession, il repart pour un second mandat jusqu’en 2029, poursuivant ainsi les projets engagés depuis son arrivée à la tête de la CAF en 2021.
Sa réélection s’inscrit dans un contexte où le football africain cherche à gagner en compétitivité sur la scène internationale, à améliorer sa gouvernance et à attirer davantage d’investissements. Son leadership semble faire l’unanimité parmi les fédérations membres, qui lui ont renouvelé leur confiance sans opposition.
Cette assemblée générale a également été marquée par l’élection de nouveaux membres du Comité exécutif de la CAF et des six représentants africains au sein du Conseil de la FIFA. La présence de Gianni Infantino, président de la FIFA, ainsi que des dirigeants des fédérations africaines et d’autres figures influentes du football mondial, témoigne de l’importance stratégique de ce rendez-vous.
Motsepe entame un second mandat avec plusieurs défis à relever. L’enjeu principal reste le développement des compétitions africaines pour les rendre plus attractives et compétitives. La question de la gouvernance et de la transparence au sein de la CAF demeure également cruciale, alors que l’instance a longtemps été critiquée sur ce point. Enfin, l’augmentation des investissements et des partenariats, notamment avec les grands groupes internationaux, apparaît comme une priorité pour renforcer la viabilité du football africain.
