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mardi 11 novembre 2025

Piratage bancaire : des clients spoliés via leurs applications mobiles

Des clients d’établissements bancaires se sont récemment retrouvés victimes d’une vague de piratages ciblant leurs applications mobiles. Plusieurs enquêtes sont en cours pour retracer les mouvements de fonds opérés à leur insu, dans ce qui s’apparente à un système structuré de fraude numérique, impliquant des comptes ouverts sous fausse identité.

Selon des éléments rapportés par nos confrères du journal Assabah, ces attaques s’appuient sur des techniques avancées : une fois les applications bancaires compromises, les pirates transfèrent les soldes vers d’autres comptes soupçonnés d’avoir été créés avec des pièces d’identité falsifiées. Les sommes sont ensuite rapidement déplacées vers un troisième compte avant d’être retirées ou utilisées, brouillant les pistes et rendant les fonds difficiles à tracer.

Les investigations menées par plusieurs banques coïncident avec les alertes de Bank Al-Maghrib, qui appelle à la plus grande vigilance face à la divulgation de données sensibles, notamment les codes de validation envoyés par SMS. Les fraudeurs ciblent en particulier les utilisateurs ayant modifié leur méthode d’authentification, troquant le code à usage unique contre un mot de passe préenregistré, moins sécurisé.

Le quotidien souligne également que certains carnets de chèques auraient été remis à des fraudeurs grâce à des complicités internes. Plusieurs procédures judiciaires ont été engagées dans différentes villes, notamment autour de chèques sans provision, provoquant dans certains cas l’arrestation injustifiée de personnes totalement étrangères aux faits.

Des analyses graphologiques réalisées par la police scientifique ont permis de démontrer que les signatures sur les documents incriminés ne correspondaient pas aux personnes poursuivies. Une victime, incarcérée à tort, a saisi la justice pour exiger la transparence d’un établissement bancaire, affirmant n’y avoir jamais détenu de compte. La banque en question a néanmoins refusé de transmettre les originaux des pièces utilisées lors de l’ouverture du compte frauduleux.

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L'invité du Nouvelliste Maroc

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