Une étude menée par Momentus Global, en partenariat avec l’Association Marocaine des Investisseurs en Capital (AMIC), révèle que la majorité des fonds axés sur l’Afrique restent encore domiciliés hors du continent. Près de 60 % d’entre eux sont enregistrés dans des juridictions étrangères, limitant leur impact local.
Publié ce 30 septembre, le rapport s’intéresse aux freins qui freinent la domiciliation des véhicules d’investissement sur le continent. Il s’appuie sur les retours de plus de 170 professionnels du secteur — investisseurs, gestionnaires, régulateurs ou institutions — et dresse un état des lieux dans treize pays africains.
Le Maroc figure parmi les juridictions analysées. Son cadre réglementaire, ses infrastructures financières et les efforts portés par des entités comme Casablanca Finance City lui permettent d’envisager un positionnement stratégique, en particulier pour l’Afrique francophone et la région MENA.
L’AMIC a joué un rôle actif dans cette initiative, en relayant les attentes des acteurs marocains du capital-investissement et en mettant en lumière les conditions nécessaires pour capter davantage de capitaux domestiques. Une synthèse spécifique au Maroc est intégrée au rapport, mettant en avant les leviers à activer pour renforcer l’attractivité de la place financière casablancaise.
L’étude propose des recommandations concrètes pour favoriser la domiciliation locale des fonds et construire des écosystèmes compétitifs, capables de canaliser les flux vers les PME, les startups et les initiatives à fort impact économique ou social.