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mardi 3 décembre 2024



Renault Group vise 500 000 véhicules/an au Maroc !

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Luca De Meo, le PDG du Groupe Renault, a réaffirmé sa confiance totale dans le succès de l’industrie automobile au Maroc. Lors d’une table ronde organisée en marge des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI à Marrakech, il a également partagé sa vision de l’avenir et les possibilités de développement de cette industrie dans le pays.

Sa visite au Maroc s’est avérée très positive, et après sa participation à la séance d’ouverture des Assemblées annuelles de la Banque Mondiale et du FMI, il a pris le temps de rencontrer des journalistes marocains lors d’une table ronde.

Le patron du groupe automobile français n’a pas caché sa grande satisfaction du bilan de son groupe au Maroc. «Nous sommes convaincus que le Maroc est l’endroit où cela vaut la peine d’investir et de travailler, et nous le voyons très bien dans les résultats que Renault Maroc a réalisé lors des dernières années», a affirmé Luca De Meo.



Le succès de Renault Group au Maroc va se traduire par une augmentation de la capacité de production de ses deux usines tangéroise et casablancaise (Somaca), qui passera prochainement à 500.000 unités, contre 440.000 unités actuellement. Selon De Meo, le constructeur travaille également pour passer à un taux d’intégration locale (65,2% actuellement) équivalent à celui de ses marchés domestiques. Par ailleurs, Renault Group, qui s’est engagé sur un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros en sourcing local dès 2025, et 3 milliards d’euros en 2030 semble bien partie pour atteindre cet objectif plus tôt que prévu.

«Nous sommes de loin le groupe automobile le plus important au Maroc. Nous sommes montés en puissance et nous exportons 86% de notre production vers des marchés très sophistiqués qui demandent de la qualité. La performance opérationnelle de nos sites marocains se situe à un très bon niveau et l’usine de Tanger figure parmi les usines les plus soutenable de tout le groupe Renault. Le Maroc représente pour nous un symbole de toute la transformation que nous allons opérer dans le futur. Il faut donc y mettre de l’argent parce que cela vaut la peine».



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L'invité du Nouvelliste Maroc

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