Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a fait le point lundi devant les députés sur l’état d’avancement du réseau routier et autoroutier national. Près de 300 kilomètres de voies express sont actuellement en chantier, et 900 kilomètres supplémentaires sont déjà programmés dans le cadre de divers projets, souvent liés aux priorités de développement régional.
Parmi les principales réalisations en cours, la future voie express entre Tiznit et Dakhla figure en bonne place. Elle s’inscrit dans le vaste programme d’aménagement du Sud. D’autres projets structurants concernent la liaison Fès–Taounate via la route nationale 8, la connexion stratégique au port de Nador West Med, ou encore la voie express entre Tétouan et Chefchaouen par la nationale 2.
À Agadir, plusieurs aménagements sont également en cours. La rocade nord-est de la ville et son autoroute urbaine visent à désengorger le trafic et fluidifier la circulation dans cette zone en pleine croissance. Autres chantiers signalés : l’élargissement à trois voies de la route nationale 6 entre Dar Sekka et Sidi Allal El Bahraoui, ou encore la création de la voie express reliant Sidi Yahya à Sidi Kacem par la nationale 4.
Dans la région Béni Mellal–Khénifra, une convention de partenariat prévoit l’élargissement de la route régionale 710 entre Khénifra et Boujaad. Le tracé concerné, long de 85 kilomètres, fait l’objet d’études avancées en vue d’un passage à neuf mètres de largeur. Le projet mobilisera 364 millions de dirhams, dans le cadre du contrat-programme État–Région couvrant la période 2020-2022.
Côté autoroutes, les priorités portent sur la liaison Guercif–Nador, longue de 104 kilomètres. Le chantier, estimé à 7,9 milliards de dirhams, vise à relier le futur port de Nador West Med au réseau national. En parallèle, deux autres projets sont poursuivis via la Société nationale des autoroutes du Maroc : l’autoroute Tit Mellil–Berrechid (30 kilomètres) et celle dite « continentale », entre Rabat et Casablanca (59 kilomètres).
