Après un début d’hiver marqué par un déficit pluviométrique, les précipitations enregistrées durant le week-end ont enfin apporté un répit. Ces pluies, bien que tardives, s’avèrent essentielles pour l’agriculture et la reconstitution des réserves hydriques.
Les précipitations ont concerné l’ensemble du pays, du Nord aux provinces du Sud, en passant par les régions intérieures, le Centre et l’Est. Certaines localités ont enregistré des cumuls significatifs, avec des valeurs dépassant les 80 mm dans certaines villes côtières. Les régions montagneuses et les plaines atlantiques ont également bénéficié de ces pluies tant attendues.
Cette séquence pluvieuse est liée à une dépression atmosphérique ayant traversé l’Europe de l’Ouest avant d’atteindre le Maroc. Selon les prévisions météorologiques, le pays restera sous l’influence de nouvelles perturbations tout au long de la semaine, avec des précipitations prévues sur le Rif, l’Atlas et les plaines atlantiques du Nord. Des chutes de neige sont également attendues sur les hauteurs dépassant 1.600 mètres d’altitude, renforçant l’espoir d’une saison hivernale plus clémente.
Ces pluies, même tardives, représentent une bouffée d’oxygène pour les cultures printanières et contribuent à la reconstitution des nappes phréatiques. Elles permettront également d’alimenter les barrages, un atout majeur face au stress hydrique qui affecte plusieurs régions.
Cependant, les autorités météorologiques appellent à la vigilance face aux risques d’inondations et de crues soudaines, notamment dans les zones traversées par des oueds. Les populations sont invitées à suivre les bulletins d’alerte et à adopter les précautions nécessaires.
Après plusieurs mois de sécheresse, cette vague de précipitations arrive à point nommé. Si la tendance se maintient, elle pourrait marquer un tournant décisif pour l’agriculture et la gestion des ressources en eau dans un contexte climatique de plus en plus imprévisible.
