L’activité des services marchands non financiers a progressé au troisième trimestre 2025, selon une majorité d’entreprises interrogées par le Haut-Commissariat au Plan. Environ 68 % des chefs d’entreprise rapportent une hausse de leur activité, tandis que 10 % évoquent un recul. Cette dynamique positive s’explique notamment par la croissance des télécommunications, du transport aérien, de l’entreposage et des services auxiliaires, ainsi que du transport terrestre.
En revanche, certains segments ont enregistré une baisse, comme le transport maritime, la publicité et les études de marché, ou encore les activités postales. Le taux d’utilisation des capacités s’établit à 76 %, reflétant une exploitation globalement soutenue.
Côté carnets de commande, 74 % des patrons évoquent un niveau normal et 19 % un niveau supérieur à la moyenne. L’emploi, de son côté, aurait progressé dans 35 % des entreprises, quand 15 % annoncent une diminution de leurs effectifs.
Dans le commerce de gros, les ventes sur le marché local auraient augmenté selon 20 % des grossistes et se sont stabilisées pour 72 %. Ce résultat repose en partie sur la bonne tenue du commerce de gros des produits alimentaires, des boissons, du tabac et des biens domestiques. À l’inverse, le négoce de produits agricoles bruts et d’animaux vivants affiche un repli.
L’emploi reste stable pour 84 % des opérateurs du secteur, tandis que les stocks sont jugés normaux par une très large majorité. Les prix de vente, enfin, se sont maintenus pour près de sept entreprises sur dix, bien que 27 % signalent une hausse.
Pour le dernier trimestre de l’année, les perspectives demeurent globalement favorables. Dans les services, la moitié des dirigeants prévoit une augmentation de l’activité, contre 19 % qui anticipent une baisse. Les branches les plus dynamiques devraient être les transports terrestres, les agences de voyage, l’entreposage, ou encore les bureaux d’études techniques. Quelques secteurs, comme la location-bail ou le transport maritime, risquent toutefois de ralentir.
Les prévisions de demande sont orientées à la hausse pour 38 % des chefs d’entreprise, et à la baisse pour 23 %. L’emploi devrait rester stable pour la majorité, avec une augmentation prévue par 26 %.
Les grossistes, eux, misent sur une progression des ventes dans plusieurs segments, notamment l’alimentaire, les biens domestiques et les commerces spécialisés. Plus de trois quarts estiment que leurs commandes resteront dans la norme, et 18 % les voient même au-dessus. L’emploi devrait également se stabiliser pour l’essentiel des répondants, avec des hausses prévues dans un cas sur cinq.
