Le Vatican a annoncé l’élection d’un nouveau pape ce jeudi 8 mai à 18h08, lorsque de la fumée blanche s’est élevée de la cheminée de la chapelle Sixtine, signalant la fin du conclave entamé la veille. Les 133 cardinaux électeurs, réunis depuis le 7 mai, ont ainsi désigné le successeur du pape François, décédé le 21 avril dernier à l’âge de 88 ans, après douze années de pontificat.
La place Saint-Pierre, bondée de fidèles et de touristes, a accueilli cette annonce avec des acclamations et des applaudissements. Les cloches de la basilique Saint-Pierre et d’autres églises de Rome ont retenti peu après l’apparition de la fumée blanche, marquant la joie collective de l’Église catholique.
Le nom du nouveau souverain pontife sera proclamé depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre par le cardinal protodiacre Dominique Mamberti, qui prononcera la formule traditionnelle « Habemus papam ». Le nouveau pape apparaîtra ensuite pour sa première bénédiction « urbi et orbi ».
Ce conclave, qui a duré moins de deux jours, s’inscrit dans la continuité des élections papales récentes, généralement rapides. Depuis 1948, aucune élection n’a excédé cinq jours, et les papes Jean-Paul II en 1978 et François en 2013 avaient été élus en 48 heures.
Le nouveau pape hérite d’une Église confrontée à des défis majeurs, notamment la baisse des vocations, la gestion des scandales liés aux abus sexuels et la nécessité de maintenir l’unité au sein d’une institution aux sensibilités diverses. Il devra également poursuivre les réformes initiées par son prédécesseur et répondre aux attentes des fidèles dans un monde en constante évolution.
